Je ne vous ai pas encore parlé de ma passion pour les films de zombies ? Non ?
Alors, avant d’ y consacrer une note plus élaborée, et après avoir vu partir en fumée le local des Femen, je veux partager avec vous ma dernière découverte, Doghouse.
Neuf copains, qui présentent tous des difficultés relationnelles avec leur épouse ou compagne respective (sauf celui qui est gay, bien sûr. Oui, il y a même un gay, ce film est incroyablement moderne !), embarquent pour une virée afin de faire oublier son divorce à l’ un des leurs. Ils arrivent à Moodley, petit village paumé au cœur de la campagne anglaise, qui a servi de lieu d’ expérimentation à l’ armée pour un virus ne touchant que les femmes et les transformant en zombies assoiffés de sang et de chair humaine, exclusivement mâle bien entendu.Virus diffusé par … la lessive, bien sûr !
L’ arme absolue. » Une putain d’ armée de féministes cannibales » s’ écrie un des pauvres gars !
Le film oscille sans cesse entre la parodie et le gore bien sanglant, avec des moments de bravoure comme celui où une bonne ménagère bien dodue a remplacé les bougies de son gâteau d’ anniversaire par les doigts de son mari. J’ adore. La jeune mariée ci-dessus est aussi très réussie, et bien flippante.
Le film est parsemé de réflexions ( non, ce n’ est quand même pas un film intello ) sur la condition des hommes et leurs rapports aux femmes, présenté dans un équilibre qui n’ est clairement pas en leur faveur.
A la fin heureusement, mais après quelques pertes, les hommes se rebiffent, réaffirment leur masculinité et se proposent de dégommer les gonzesses en furie à coups de clubs de golf.
Je vous laisse découvrir la bande-annonce:
lenonce