Attendez un peu. Quand dans une élection on obtient la majorité absolue, on a gagné ou on a perdu ? En effet, à bien regarder les émissions d’ hier soir, il semblerait que le péesse soit le grand vainqueur de celles-ci. Les journalistes, qui nous bassinent avec leur vague bleue depuis une semaine, accompagnés par la grimaçante jobastre et son tsunami, ont réussi à faire occulter la principale information de la soirée : l’UMP, à lui seul, a la majorité absolue à l’Assemblée. Que demander de plus ?
Soyons honnête. Je ne vous cache pas que je me serais réjoui d’une déroute ou auraient disparu l’insupportable Montebourg et le suiffeux Dray. La non disparition des communistes aux égouts de l’ histoire, et le fait qu’ ils puissent avec les verts, conserver un groupe me fait aussi de la peine. Quand à la claque de Juppé, qui permet au Président de se débarrasser de son plus prestigieux chiraquien, est-elle, pour lui, vraiment une mauvaise nouvelle ? On peut en douter.
L’inespéré bon résultat du péeesse va avoir pour conséquence de le rendre appétissant pour tous ses caciques, ce qui laisse augurer des luttes fratricides dont nous n’avons pas fini de nous repaître. La surprise (ou l’absence de surprise tant elle nous a habitué à déconner), comme toujours, est venue de l’autre pintade, annonçant sa séparation d’avec « son compagnon », le soir même de l’élection. Du coup, pourquoi avoir attaqué les auteurs de « La femme fatale » quelques semaines plus tôt ? Décidément, le péesse à peine requinqué, est déjà malade d’un poison qui va le miner pendant les cinq prochaines années : que du bonheur !
Le score mitigé appelle deux commentaires : la bordille béarnaise est clairement à gauche, et donc tout son discours sur la troisième voie et son indépendance passe à la trappe. Saluons au passage l’élection de son acolyte bas de plafond, celui qui fait de la politique à coup de chansons et de grève de la faim. Et l’éviction de la gesticulante prétentieuse de Sarnez, lèvres pincées sur des dents jaunâtres, qui ne nous emmerdera pas à l’Assemblée.
Deuxième commentaire : le remarquable sens politique de JL Borloo qui a parlé le premier de TVA sociale, fournissant ainsi le bâton pour se faire battre. Il va falloir que Sarko lui peigne le cul en rouge.
Je vais conclure qu’à titre personnel je suis très heureux de la victoire de la candidate que je soutenais à Marseille, Valérie Boyer, qui a mis fin a plus de 50 ans de règne de la famille Masse, et ce malgré une campagne honteuse de Christophe, son dernier avatar.
Enfin, pour le plaisir, une photo prise par moi-même hier soir, sur la place de la mairie, montrant l’immonde verrat Menucci, tout guilleret après sa défaite (n’hésitez pas à agrandir: il ne lui manque que la pomme dans la bouche et le persil dans les narines).