Travaillant dans un grand hôpital marseillais au bénéfice (parfois) de l’ humanité souffrante, j’ ai toujours accueilli et soigné des patients étrangers, et sans me poser de questions. Comme je l’ ai lu quelque part, avant la création de l’ AME, on n’ a jamais vu de malade sans couverture sociale se faire expulser d’ un hôpital pour mourir dans la rue. Jamais.
Depuis quelques mois, les choses changent. Il n’ est pas une journée sans que le bateau ou l’ avion nous amène, EN DIRECT, des malades étrangers avec le plus souvent des pathologies lourdes ( diabète, AVC, cancers, … ) pour être pris en charge avec un naturel, pour eux et leurs familles, désarmant. Il s’ agit principalement de personnes d’ origine maghrébine, surtout algériennes, mais pas que. Toute la planète se retrouve à Marseille: Arméniens, Bulgares, Maliens, Roumains, Tchétchènes, Comoriens, Kosovars, Ivoiriens, etc, etc, etc, ….
Ces pauvres gens déboulent sans qu’ on ne sache rien d’ eux: antécédents, traitements, rien ! J’ ai reçu pendant 24h un sdf épileptique, dont je n’ ai jamais su, ni le nom, ni la langue, ni la nationalité ! Et voilà que je tombe sur cette interview de Didier Legeais, urologue et vice-président de l’ Union des Chirurgiens de France:
C’ est un phénomène nouveau, en lien direct avec les signaux que montrent le gouvernement actuel. Venez en France, vous aurez tout, et vous ne risquez rien. Pensez à cela quand vous serez chez l’ opticien ou chez le dentiste, et que vous verrez le montant du remboursement sécu auquel vous donne droit vos cotisations !
lenonce