Une libération d’ otages, c’ est toujours un moment de bonheur pour un Président. Les familles en pleurs, le jet cocorico, les journalistes se bousculant sur le tarmac, ça vous fait des images gratifiantes pour très cher, mais c’ est toujours bon à prendre en ces temps de sondages chiattiques. Même le temps était clément: pour une fois, Mou président ne s’ est pas pris des seaux de flotte sur la tronche !
Et puis rien ne s’ est passé comme prévu. Un peu comme pour Conarda, avant même l’ atterrissage, le Monde avait déjà savonné la planche en parlant de rançon faramineuse, contredisant la doctrine officielle et les déclarations des crânes d’œufs, Fabius et Le Driant.
Enfin crac, le coup de grâce. Après un discours haché et pesant dont il a le secret, comme il se tourne pour donner la paroles aux hirsutes mêmes pas rasés, dont on s’ attend à ce qu’ ils se jettent par terre en lançant des Hosannas, voilà-t-y pas que les malpolis se regardent, boudent ce plaisir avec un air grognon et tournent presque le dos. Tout juste s’ ils ne crient pas Allah Akbar pour faire chier le joufflu.
Ah non, vraiment, quand ça veut pas, ça veut pas ….
lenonce