Mimitte: les bafouilles du vier d’Anne

Je suis tombé par hasard à la radio sur un entretien d’Anne Pingeot, la maitresse officielle de François Mitterand, avec l’historien Jean-Noël Jeanneney, entretien où elle semblait regretter la publication des lettres qu’il lui écrivait, tout enflammé d’amour qu’il était. « Je ne sais pas si j’ai bien fait, vous m’avez un peu forcé la main » minaudait-elle. C’était répugnant.

Voilà une greluche qui, grâce à sa relation adultérine avec Mimitte, a vécu très largement prise en charge par la République. D’abord, il l’envoie à Paris étudier , car « elle aime l’art », mais oncque ne sait quelles études elle a faite pour devenir conservatrice au département des sculptures au Louvre, et encore actuellement conservateur honoraire du musée d’Orsay. Il semblerait pas grand chose d’autre que d’avoir astiqué la ronde-bosse de son chéri. Ensuite, en 1983, cet infâme président, que l’on va finir par trouver formidable en comparaison de la merde actuelle, installe sa pouf et sa fille, Mazarine, d’abord dans un 250 m² d’un immeuble affecté à la Présidence de la République, puis au château de Souzy-la-Briche, résidence de villégiature mise à disposition du Premier ministre, où elles bénéficient de huit gendarmes à temps plein (lire ICI). Et toutes deux, l’une pseudo-philosophe, l’autre pseudo-conservatrice, ont le front de se produire dans les médias, de pondre des bouquins, de se faire interviewer, alors qu’on serait fondé à réclamer le remboursement des sommes qu’elles nous ont coûté. Elles n’ont aucun honneur, ni aucun respect d’ailleurs pour l’épouse officielle envers laquelle ce bouquin est un affront posthume.

Pour conclure, ces lettres, du peu que j’en ai lu, et comme souvent dans cet exercice, sont d’une grande mièvrerie (Mimitte n’était-il pas député de la Mièvre?) et n’ont rien de l’exceptionnel qu’on veut bien nous vendre.

lenonce

Nouvelle émission de télé-réalité: « L’Hommage aux Victimes »

Pas

Vous avez aimé loft-story, la ferme aux célébrités, l’île de la tentation et les ch’tis à Miami? Oui? Alors vous allez adorer l’hommage aux victimes, dernier avatar monstrueux né dans les coliques d’une civilisation agonisante.

C’est pourtant indispensable, un hommage. Cela permet de faire son deuil, de se reconstruire, de passer à autre chose, enfin toutes les  psychonneries dont on a persuadé les familles des victimes qu’elles étaient indispensables pour « faire leur deuil ».

La cérémonie de Nice était donc très attendue, et un modèle du genre.

En introît, si je puis dire, est apparue une jeune femme charmante qui a perdu, et le journaliste insiste bien, six membres de sa famille le soir du 14 juillet. Une chevelure blonde cascadant sur les épaules, maquillée comme une GTI volée, elle a livré une prestation très réussie. De mémoire: « les gens qui étaient là ce soir, voulaient voir les étoiles, pas les rejoindre (sic!), un massacre au nom d’une religion qui n’est pas la vraie (passage padamalgam obligé), liberté-égalité-fraternité (passage républicain), et que la baie des anges, elle est bien nommée (passage poésie). Le tout sans une larme qui aurait pu faire couler le rimmel. Je ne sais foutre pas (et je ne cherche pas trop à le savoir) comment je me comporterais si je perdais 6 membres de ma famille dans un attentat. La seule chose dont je suis sûr, c’est que, trois mois, ou six mois, ou dix ans après, je ne me montrerai pas en public avec cette apparence… Pas un, dans l’équipe de branquignols qui a organisé cette journée, pour en faire la remarque.

Après on a eu Juju, qui a chanté (très bien d’ailleurs) Utile. La chanson en elle-même est intéressante, car elle parle de la dictature au Chili. Sommes-nous donc en dictature? C’est une chanson de résistance, mais nous, peuple de France, ne devons pas résister à une dictature. Nous devons nous défendre contre une agression intérieure et extérieure. Ce n’est pas la même chose. Nous résisterons quand Mohammed Ben Abbes arrivera au pouvoir. Les visages sont filmés en gros plan, l’émotion est palpable, mais surtout, image choc, relayée par BMF iTéléV, celle de Najat écrasant une larme. La pauvre biquette…

Enfin, le discours de mou-président, et l’enfilage convenu de paroles creuses, et un air terrible de ne pas y croire. A la fin du discours, il est venu s’incliner, comme à la fin d’un spectacle, devant les tribunes. C’était pathétique et grotesque.

– Allez, le pathos, re-sert moi un godet! Et un aussi pour le mauvais goût, qui vient de gerber sur ses genoux. Et pour la pudeur … Ah non, pour la pudeur, c’est pas la peine, elle vient de se pendre à une poutre!

Et puis, mise en scène obligée, la lecture des noms des victimes, et la plantation d’une rose blanche dans une vasque au centre de laquelle coule de l’eau sur quelques galets (zénitude oblige). L’eau symbole de la vie, chuchote le stagiaire de BMF iTéléV.

Je vous passe les reportages sur le vécu des familles, dont un sur une fillette de 6 ans (les enfants, ces nains à demi-fou comme l’écrivait Raspail dans le camp des saints) qui dormait pendant le massacre, qui n’a donc rien vu, mais qui a quand même eu droit à son suivi psychologique, et qu’une caméra attendrie filme en train de débiter ses niaiseries.

Décidément, Daesh a encore de beaux jours devant lui …

lenonce