Archives Mensuelles: juin 2011
LAGARDE et MICHU
Pour les nostalgiques, en ces temps de baccalauréat, lire ici l' article trés bien fait du site Evene.fr sur ce monument de l' édition qui aurait dépassé les vingt millions d' exemplaires.
lenonce
Contribution de lenonce à la gaypride …
… qui s' est tenue à Paris le 25 juin !
Trois gays viennent de perdre leur compagnon qu' ils ont fait incinérer.
– Moi, j' ai dispersé ses cendres dans la mer, car on adorait la voile, dit le premier
– Moi, je suis allé au pied du Mont Blanc, tu sais comme il aimait l' alpinisme, dit le second
– Et moi, je suis allé à Castelnaudary, et je l' ai dispersé dans un cassoulet, annonce le troisième
– Un cassoulet, s' exclament les deux autres !
– Oui, comme ça il m' a pété le cul une dernière fois !
That's all folks !
lenonce
La Révolution oui, mais d’ abord un petit Poutou !
La caguette vélocipédique a donc jeté l' éponge suite à l' échec cuisant de sa tentative de refondation de la LCR. Le NPA s' est donc contracté au niveau de ce branleman végétatif que constitue le trotskysme. Fuyant la correction annoncée pour 2012 ( on a sa fierté, quand même !), OB, le tampon postal, s' est défilé et a refilé à sa brillante organisation, PP, alias Philippe Poutou, dont je vous livre ci-dessous une de ses premières interventions.
Un chef d' œuvre.
L'oeil rond du lapin pris dans les phares, l' élocution hésitante, la syntaxe approximative, notre Lénine des temps modernes est manifestement prêt à faire changer le système, comme il dit en conclusion.
Et conscient que sa valeur ne doive pas se cantonner à la France, PP en appelle à une révolte sociale européenne. Chez nous on dit: craint dégun ! Allez, je lance les paris, combien va faire notre bisounours au rabais à la Présidentielle ?
lenonce
PS: même CSP, mon gaucho préféré, en est tout retourné, et ironise, ma foi, avec un certain humour.
Bègles : La ville des bactéries…
D'abord Noël MAMERE et maintenant la bactérie E.coli…
Géronte
J’AI PLUS ENVIE
J’ai plus envie…
J’ai plus envie de me prendre le quart-monde dans la gueule chaque fois que je mets un pied sur la Canebière.
Je m’apprêtais à écrire une chronique rafraîchissante pour un magazine d’été riant, bien décidé à taire mes énervements habituels. J’avais pris de bonnes résolutions, rangé ma parano dans ma poche et mes colères avec mes tenues d’hiver, au fond d’un placard. Je m’apprêtais même à faire de l’humour. Quelques fois, j’y arrive. Mais voilà… Une randonnée pédestre éprouvante entre les Cinq Avenues et le cours d’Estienne d’Orves a sapé mon moral et éradiqué mes résolutions optimistes.
J’ai plus envie de relativiser. J’ai plus envie de faire de l’humour. Et j’ai plus envie de subir ce cauchemar quotidien…
J’ai plus envie de supporter toute la misère du monde à chaque coin de rue.
J’ai plus envie de slalomer sans cesse entre des culs-de-jatte mendiants, des épaves avinées et des cartons d’emballages de fast-foods abandonnés sur le bitume chaotique du premier arrondissement.
J’ai plus envie de cette odeur de pourriture qui me saute à la gorge, de cette odeur d’urine à tous les angles de travioles, de cette odeur de merdes de chiens écrasées sur tous les trottoirs, de ces relents de transpiration et de crasse sur les banquettes arrière du 41.
J’ai plus envie de perdre des heures en bagnole dans un centre-ville laid, dévasté par manque total de prise de conscience individuelle et d’organisation collective.
J’ai plus envie de voir ma difficile survie professionnelle lézardée par des bureaucrates en R.T.T, assenant au petit peuple que la voiture est un luxe inutile, eux qui n’ont sans doute plus pris un metro depuis des lustres.
J’ai plus envie de me retrouver sur le parvis de la gare Saint Charles à onze heures du soir avec mes jambes et ma mauvaise humeur comme alternative à l’absence totale de transports en commun et à la présence suspecte de rares transports individuels qui frisent l’escroquerie.
J’ai plus envie.
J’ai plus envie de baisser les yeux devant l’indolence arrogante de jeunes connards.
J’ai plus envie de jouer les voitures-balais pour de malheureux touristes étrangers bouleversés, fraîchement dévalisés par des crétins sans loi ni repère.
J’ai plus envie de me retrouver à chercher des mots d’apaisement et à soliloquer des propos hypocrites sur la fraternité et la tolérance lorsque mes enfants se font racketter en bas de ma ruelle.
J’ai plus envie de me laisser railler par ces troupeaux d’abrutis incultes, vociférants et bruyants au milieu des trottoirs qui n’ont qu’une douzaine de mots à leur vocabulaire, dont le mot « respect » qu’ils utilisent comme une rengaine sans en connaître le sens.
J’ai plus envie de contempler mon environnement urbain saccagé par des tags bâclés et des graffitis bourrés de fautes d’orthographe. L’illettrisme est un vrai fléau, il plombe même l’ardeur des vandales.
Et aussi
J’ai plus envie de voir les dernières bastides mises à bas, les derniers jardins effacés d’un trait négligent sur des plans d’architectes en mal de terrains à lotir.
J’ai plus envie de cette ville qui saccage son passé historique sous les assauts des promoteurs (le comblement de l’îlot Malaval est une honte).
J’ai plus envie de cette ville qui perd sa mémoire au profit du béton.
Et encore
J’ai plus envie d’écouter poliment les commentaires avisés des journalistes parisiens en mal de clichés, plus envie d’entendre leurs discours lénifiants sur la formidable mixité marseillaise. Elle est où, la mixité ? De la rue Thiers au boulevard des Dames, la décrépitude est monochrome.
J’ai plus envie de traverser le quartier Saint Lazare et de me croire à Kaboul.
J’ai plus envie non plus de me fader encore et toujours les exposés béats de mes concitoyens fortunés, tous persuadés que le milieu de la cité phocéenne se situe entre la rue Jean Mermoz et le boulevard Lord Duveen. Désolé les gars, le centre ville, à Marseille, c’est au milieu du cloaque, pas à Saint Giniez. Tous les naufrages économiques de l’histoire récente de ma ville tournent autour de cette erreur fondamentale d’appréciation de la haute bourgeoisie locale.
J’ai plus envie de ce manque d’imagination institutionnalisé, plus envie de palabrer sans fin avec des parents dont la seule idée d’avenir pour leur progéniture se résume à : « un boulot à la mairie ou au département ».
J’ai plus envie d’entendre les mots « tranquille » « on s’arrange » « hé c’est bon, allez, ha » prononcés paresseusement par des piliers de bistrots.
J’ai plus envie de ce manque de rigueur élevé en principe de vie.
J’ai plus envie de l’incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d’ambition comme profession de foi.
J’ai plus envie des discours placebo autour de l’équipe locale de foot en lieu et place d’une vraie réflexion sur la culture populaire. J’ai plus envie non plus de me tordre à payer des impôts démesurés et de subir l’insalubrité à longueur de vie.
J’ai plus envie de m’excuser d’être Marseillais devant chaque nouveau venu croisé, décontenancé par sa découverte de ma ville… Ma ville !
Et pourtant, Marseille…
Pourquoi j’ai plus droit à ma ville ? Merde !
Philippe Carrese, pour Mars Mag, juillet 2006
Le SOFITEL apporte des précisions suite à une erreur de traduction de DSK…
On n’arrête pas le progrès…
Je viens de découvrir qu'il existait un moteur de recherche halal qui s'appelle i'mHalal. Amusez vous avec des mots comme SEX et vous verrez les réponses obtenues. C'est étonnant !
Par contre j'ai le plaisir de vous informer que si l'on tape " lenonce ", nous ressortons en premier…nous n'avons donc pas été caviardés par la censure.
En résumé si nous utilisons le moteur GOOGLE nous obtenons :
et si nous utilisons le moteur I'MHALAL nous obtenons :
Géronte.
L’INENARRABLE DUFLOT…
On la connait à travers son rire hallucinant, à travers ses propos relevant de la brève de comptoir, à travers ses cheveux gras et sa vulgarité de laquelle elle semble tirer une certaine fierté…mais on la connait moins à travers le choix des prénoms de ses enfants qui, pour la dernière, signe l'ensemble de son oeuvre.
Car franchement, prénommer sa fille TEREBENTINE (la faute d'orthographe est-elle volontaire ?) donne un aperçu de l'ampleur des dégâts internes.
Et dire que ce genre de zozo (je n'ai pas trouvé le féminin de ce mot. Il faudra soumettre le problème aux féministes) aura la prétention, peut-être un jour, de se présenter à la fonction suprême…
Toute mon affection à la petite TEREBENTINE qui devra avoir les sens bien développés (les sens de TEREBENTINE bien sûr) pour, plus tard, supporter tout cela.
Géronte
Le bio, c’ est de la merde !
En effet, ce n' est finalement pas dans la brave cucurbite hispanique mais dans les graines germées d' une entreprise bioteutonne qu' on a retrouvé la fameuse bactérie Escherichia Coli, autrement dit une entérobactérie, un colibacille, enfin bref, une bactérie du caca !
J' ai toujours manifesté la plus grande réserve envers ces produits onéreux qui s' entourent systématiquement d' un folklore à la con. Il y a toujours une soirée ou vous croisez un grand con ou une gourdasse, avec des habits indiens en coton violet, santiags à Jésus aux pieds, coiffé comme un dessous de bras, qui vous dit:
– Noooooooooon, tu n'as jamais goûté de graines germées ?
– Ben, non, ça s' mange ?
– Rhôôô, la tâche ! Mais c' est hyper-hype ! Je m' en envoie toujours un grand bol après m' être fait ouvrir les chakras par mon coach de macrobiotique ! Tu devrais t' y mettre !
– Sans façon, j' ai peur que ça gâte le goût du pastaga. Et puis franchement, bouffer des graines, même germées, c' est un peu comme si on m' obligeait à avaler les noyaux des olives. Allez zou, patron, remets-nous un jaune: moi, la seule graine que je vénère, c' est l' anis étoilé !
Brève de comptoir:
– Finalement, les allemands sortent du nucléaire, et c' est pour crever en bouffant des graines. Pas de cul ….
lenonce
PS: pour ceux que ça intéresse, et qui veulent en savoir plus, je vous conseille ce livre. Pour l' explosion d' énergie vivante ( tout un programme ! ), c' est plutôt aux chiottes que ça se passe …