J’ ai eu la chance, mardi matin, étant en congés, d’ écouter François Hollande sur la radio officielle du péesse, j’ ai nommé France Inter.
Celui-ci martelait un seul slogan: " il faut augmenter la croissance ", condition sine qua non de la réussite de son programme. Et de continuer, sans rire, qu’ il fallait associer les entreprises à cette augmentation en, je cite:
" ne limitant plus les cotisations sociales aux salaires, mais en les asseyant sur les bénéfices ". Ben voyons!
Autre exemple. A une question d’ un journaliste sur la dette, le bon François propose de revenir sur les baisses d’ impôts et de réduire les exonérations fiscales faites " aux plus gros revenus ", comprenez les salauds de riches, la notion de richesse commençant aux classes moyennes. Car le gros François n’ aime pas les riches, même s’ il aime bien prendre l’ apéro au Lutétia ( Cf note du 28/11/05).
Pas un mot sur la cause essentielle de la dette qui est le train de vie de l’ état. C’ est normal puisque le programme propose par ailleurs d’ augmenter le nombre des fonctionnaires. Et pas un journaleux pour le lui faire remarquer.
L’essentiel de la réussite du programme repose donc sur l’ augmentation de la pression fiscale sur les entreprises et les personnes qui payent l’ IR, les deux entités qui font, bon gré mal gré, la richesse de la France.
Vous avez donc compris les principes de base de la physique socialiste. Un véhicule peine sur une route de montagne, sinueuse et encombrée d’ ornières. Pour le faire accélérer, il suffit de rajouter deux gueuses de 500 kg dans son coffre. CQFD.
C’ est avec des mensonges de cet acabit que Ségolène ou un autre va se faire élire, ruinant définitivement ce qu’ il reste de la France. Ces mensonges, proférés au plus haut niveau, s’ apparentent à de la haute trahison. Et la haute trahison, c’ est un poteau en bois et 12 balles dans la peau.
Lenonce