L'évènement planétaire de l'hospitalisation de Johnny a mis les journalistes sur la brèche…enfin un sujet d'importance qui va faire frémir dans les chaumières.
Pas un quotidien, pas une info radio, pas un journal télévisé qui n'a pas fait la une avec cet évènement d'importance. Les journalistes faisant bien leur métier dans le cadre de la liberté de la presse (c'est à dire qu'ils ont l'entière liberté de dire des conneries en toute impunité) ont jeté en pature au bon peuple le chirurgien de Johnny, une certain Docteur Delajoux.
Ils y sont allés franco. Ils ont immédiatement souligné qu'il avait eu énormément de problèmes dans le cadre de l'exercice de sa profession et, avant même de savoir si le fait que le patient soit parti contre avis médical aux USA n'aurait pas été le facteur déterminant de son hospitalisation, ils ont condamné le bon docteur.
Le résultat ne s'est pas fait attendre puisqu'il vient d'être agressé, dans la nuit de vendredi à samedi, par deux individus cagoulés. Il a demandé, depuis, une protection policière.
Cette affaire est à elle seule la démonstration, si besoin en était, que la connerie a encore de beaux jours devant elle…et que nos mauvais journalistes (pléonasme) ont, eux aussi, l'éternité pour continuer à déconner avec n'importe quoi. Je ne dirai rien sur le bon peuple qui n'a, en fait, que ce qu'il mérite.
Géronte