BONGO, OBIANG et NGUESSO…qui exploitent depuis déjà longtemps leurs pays respectifs, font l'objet d'une plainte déposée par une association "transparence internationale France".
La doyenne des juges d'instruction du pôle financier de Paris a jugé cette plainte recevable…contre l'avis du parquet. L'objet de la plainte :" recel de détournement de fonds publics, blanchiment, abus de bien social, abus de confiance et complicités. "
La plainte concerne les conditions dans lesquelles un énorme patrimoine mobilier et immobilier a été acquis par les trois affameurs. Le Gabonais Omar Bongo et son entourage possèdent en France 39 propriétés et 70 comptes bancaires. Son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, contrôle pour sa part 24 propriétés et 112 comptes bancaires. La Justice s’intéresse aussi aux limousines achetées à Paris pour plus de 4 millions d’euros par le Guinéen Teodoro Obiang et ses proches. Une paille, lorsque les habitants de ces mêmes pays meurent de faim.
P.D.M, dans mon précédent article, commentait " Le plus étrange dans l'histoire est de constater les émois, débats & actions palliatives des simples quidams face au talent d'évitement des seuls décisionnaires dont l'efficacité serait curative : le niveau politique… "
Hé bien le niveau politique agit une fois de plus, mon cher PDM…puisqu'on vient d'apprendre que le parquet faisait appel de la décision d'ouvrir une enquête. L'appel sera examiné par la chambre d'instruction de Paris dans un délai probable d'environ six mois…autant dire que l'affaire est renvoyée "aux calendres grecques" comme disait ma concierge.
Géronte
Il me semble que la chambre de l’instruction n’a pas de délai imposé pour répondre … et de toute façon il restera le pourvoi en cassation.
Je parlais de talent, je me trompais c’est un métier ; j’entends déjà les esprits chagrins dirent lucratif.
Gounod a écrit quelque chose là-dessus :
“Le veau d’or est toujours debout;
On encense sa puissance
D’un bout du monde à l’autre bout !
Pour fêter l’infâme idole,
Rois et peuples confondus,
Au bruit sombre des écus
Dansent une ronde folle
Autour de son piédestal !
Et Satan conduit le bal !
Le veau d’or est toujours debout ;
Dans sa gloire dérisoire
Le monstre abject insulte aux cieux !
Il contemple, ô rage étrange !
A ses pieds le genre humain. »
– Faust –