Ce qui est une nette évolution par rapport au système électoral français, où ce sont les électeurs qui sont pris pour des billes …
" En Gambie, où a lieu jeudi une présidentielle, les électeurs ne votent pas avec un bulletin imprimé classique déposé dans une urne, mais avec une bille déposée dans un bidon en fer, méthode originale qui permet aux nombreux illettrés d'exprimer leur choix. " Voir dépêche AFP ici
Cela rappelle les votes par boules blanches et noires dans certains clubs d' Outre-Manche, et qui ont donné le terme " blackbouler ", mais ceci est une autre histoire …
lenonce
La Gambie est une petite enclave anglophone très longiligne de part et d’autre du fleuve homonyme au sein du Sénégal (au demeurant lequel n’est actuellement pas politiquement et socialement un long fleuve tranquille …).
Certaines hypothèses pour expliquer cette forme particulière narrent qu’aux temps des colonisateurs (infâmes peut-être, mais auxquels ont depuis succédés coopérants et maintenant humanitaires …) les anglais auraient remontés le fleuve Gambie avec une canonnière tirant régulièrement des salves de canons de part et d’autres pour délimiter la frontière.
A l’attention des lecteurs sportifs: la Gambie est tout aussi longiligne que le Chili, ce qui fait que très peu de cyclistes ont réussi le doublé Tour du Chili & Tour de Gambie.
Le triplé entre ces deux épreuves et le trophée de meilleur grimpeur du Tour de la Beauce est encore plus rare !…
Il semblerait qu’en Grèce antique, à Athènes, la démocratie s’exprimait au moyen de billes noires ou blanches déposées dans une urne sur l’Agora.
A l’époque, ce n’était pas pour des raisons d’illettrisme mais d’absence de papier (Q) bon-marché…