On connait maintenant le nom du barbu à la con, imprégné jusqu’aux babouches d’une religion de paix et d’amour, qui a poignardé un militaire au nom de celle-ci. C’est Alexandre. Alexandre Daussy.
Ah, avec quel air gourmand les journaleux prononce ce simple prénom. Alexandre par ci, Alexandre par la, Alexandre était un bon garçon, bon d’accord un peu délinquant, mais que des rappels à la loi hein, pas de casier, donc un bon garçon quand même, on écoute sa sœur nous expliquer quel chic type c’était, j’ai même entendu, ne riez pas, « c’était le seul dans la cité qui disait bonjour » (ceux qui disent pas bonjour sont donc pires: ça craint !), mais surtout, surtout, il ne s’appelle pas Momo, ou Rachid ou Mokhtar, mais Alexandre, A-LEX-AN-DRE on vous dit, et un français, hein, un vrai français de souche !
Pauvres connards, ils s’ imaginent ainsi sauver le modèle français du multiculturalisme: pas de stigmatisation, pas d’amalgame. Sauf que ce genre de comportement est la reconnaissance implicite de la dangerosité de l’islam. A mâchonner leur Alexandre à longueur de micros, ils affirment ce qu’ils tentent de cacher depuis des décennies: le problème du terrorisme n’est ni la nationalité, ni le statut social: c’est la religion. Et cette religion, c’est l’islam. L’islam tout court, l’islam en tant que tel, et non pas cet autre écran de fumée que serait l’islam radical, nouvel item de la novlangue politique qui succède à celui d’islamisme, terme ayant gagné en respectabilité depuis qu’il a pris le pouvoir dans les révolutions arabes.
Il faudra un jour que toute cette classe se rende à l’évidence: il faut limiter la présence et l’implantation de l’islam en France. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
lenonce