Quel plaisir, et quel honneur pour un obscur blogueur comme moi, d’ avoir attrapé ce thon de NJ, roi auto-proclamé de ce marigot de la blogo-gaucho-sphère que Corto a justement surnommé Nicolas 1er !
Je vais régulièrement sur son site, que je parcours d’ un derrière distrait tant sa pesante prose est indigeste. Découvrant celle sur l’ affaire Cahuzac, l’ envie m’ a pris de brouméger, comme ça, pour jouer ( nda: ce qui va suivre sera plus apprécié par les pêcheurs … ). La réponse du taulier, un pauvre con malheureux, et pas vraiment original, m’ a immédiatement indiqué que j’ avais une touche. Je renvoie une question: pourquoi m’ insulter ?, et une bordée d’ injures ( je fais ça aussi très bien ), sachant que je serai censuré mais que le résultat serait là: le poisson allait mordre !
La réponse ne se fait pas attendre ( je vous dis qu’ il n’ a que ça à faire ): la menace de me virer, encore des insultes. C’ était beau comme une crèche. Le poisson ( Géronte dirait le faisan, mais je ne suis pas chasseur ) était ferré, et bien. Il avait engamé l’ appât jusqu’ aux tréfonds de la gargamelle, et il faudra le dégorgeoir pour récupérer le Rapala. Restait maintenant le plus important: ramener le bestiau à bord. Même gros, bête et mou comme NJ, le fil peut toujours casser au dernier moment. Me vient alors l’ idée de la note précédente. Succès inespéré, le coup de ganchou final. Le poisson était pris, et bien, comme en a témoigné cette avalanche ( pour moi ! ) de commentaires. Avec ceux, magnifiques, de soutien, et ceux, plats et médiocres de ses défenseurs ( ah, le trollage d’ eloooooodie, ah ), et au milieu, surnageant comme les yeux dans le bouillon, les derniers soubresauts de NJ. Fin de la partie de pêche.
Et deuxième partie de la note. Car dans un dernier râle, NJ a pondu sur un autre blog ( va savoir pourquoi, c’ est déjà dur avec un … ), un de ces longs billets dont il a le secret, une logorrhée imbitable et toujours des insultes ( d’ où le titre ). Depuis le temps qu’ il sévit, le cuistre n’ a acquis aucun sens de la synthèse.
Je passe, en riant, sur son évocation des menaces physiques, toujours ce principe socialo: pisser en l’ air, etc, etc, ainsi que sur le fait qu’ il me croyait tout jeune, et n’ en revenait pas d’ avoir affaire à un blogueur plus ancien que lui. Ce garçon est tellement naïf, c’ en est presque désarmant.
La ( seule ) remarque intéressante, est celle sur la transgression de cette règle tacite qui, d’ après lui, serait de ne pas mettre le nom dans le titre. Et pourquoi donc, puisqu’ il revendique de bloguer sous son nom. Enfin presque, je crois avoir écorché le sien: c’ est Jégou tout court. Où est le problème à partir du moment où c’ est lui qui prend cette responsabilité. Où est-il écrit qu’ il ne faille pas utiliser le nom ? Je n’ allais pas écrire: partageons mon avis, une vraie tête de champion !
Je n’ ai pas ce souci car j’ écris avec un pseudo, et prouve par là que je suis, une fois de plus, plus intelligent que lui. Suis-je alors un anonyme, comme ceux qui, entourés d’ une logue cape noire, jetaient, la nuit, des missives de délation dans les bouches de lion vénitiennes ? Que nenni. J’ écris sous pseudo pour être tranquille, car je ne souhaite pas que tout un chacun connaisse cette activité. Mais je ne suis pas anonyme, je suis responsable de ce que j’ écris, j’ ai une adresse IP, et je suis prêt à répondre de mon activité devant toute autorité qui m’ en ferait la demande. Mon soi-disant anonymat est encore une ineptie de NJ.
Et vous, qu’ en pensez-vous: y a-t-il une éthique du blogging ?
lenonce