Comme la mandragore aux pieds du pendu, chaque épisode tragique ou comique de notre roman national voit fleurir de nouveaux mots que les journaleux relaient avec délectation , tout fiers, les cons, de croire qu’ ils font ainsi l’ histoire.
Dernier en date: zadiste. Les journaleux le répètent à l’ envi, comme s’ il avait toujours fait partie de notre vocabulaire. Pour ceux que ça intéresse, un zadiste, ça ressemble à ça:
Notez le travail et la recherche, tant capillaire que vestimentaire.
Un zadiste donc, défend par tous moyens à sa disposition (bouse de vache, cailloux ou cocktail Molotov) une ZAD c’ est à dire une zone à défendre. Les deux faisant l’ actualité sont Notre Dame des Landes et Sivens, mais je compte sur nos merdiques médias pour faire la promotion de bien d’ autres dans les jours à venir.
Là où ça devient très drôle, c’ est que les zadistes sont les premiers à faire la promotion de l’ altermondialisme, des frontières ouvertes, de l’ accueil massif de pu-du-cul du monde entier, sans qu’ ils y voient une contradiction avec leur engagement local.
En fait, moi aussi je suis zadiste: je veux faire de la France une Zone à défendre
lenonce