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Le bistrot ferme pour cause de fermeture

J’ai souvent comparé mon blog à un bistrot. Quand le taulier, écroulé dans un coin sur une caisse de Fischer (eh oui Dominique, elles sont là!), ne donne plus signe de vie, les habitués continuent comme si de rien n’était, échangent des bons mots, postent des vidéos ou des chansons, et, parfois, j’ai presque l’impression qu’ils repartent sur la pointe des pieds pour ne pas me réveiller … A vous tous, je vous aime!

Et puis que dire que vous n’ayez déjà lu dans la moisisphère en ces temps incertains? Que je ne veux plus disserter sur les différences entre radicalisé, modéré, islamiste, jihadiste et le con de leur race. Que cela ne m’intéresse pas de savoir si l’enculé qui a écrasé des enfants à Nice s’est radicalisé depuis peu, sous la douche ou en allant aux chiottes. Que le peuple français commence, je dis bien commence, à ne plus supporter de se faire massacrer par des musulmans. Que les pitres qui nous gouvernent, Valls, Cazeneuve et compagnie, dénient à ce même peuple la moindre expression d’une légitime mauvaise humeur. Que j’espère qu’ils le paieront  très cher un jour ou l’autre. Bref, que le programme de la France pour les prochaines années, et cela ne réjouit pas le père de famille que je suis, se pose en ces termes très  simples: tuer ou se faire tuer.

Je vais donc tirer le rideau, prendre quelques congés (et merde à Pdm!), et revenir, je  l’espère, plus fort qu’avant en septembre.

Bises à toutes et à tous,

lenonce

24 réflexions sur “Le bistrot ferme pour cause de fermeture

  1. Ben, bonnes vacances.
    Je descends sans doute dans le Sud fin Août.
    On verra si on peut se faire un pastis ou une anisette.
    (Même sans Corto, ça peut être sympa).
    Droopyx

  2. Repose-toi, compère Lenonce, tu dois être fatigué… certes pas par la rédaction des quelques rares notes que tu nous laisses chichement ici; qui sont de qualité j’en conviens, mais que j’aimerais plus fréquentes, afin d’assouvir mon admiration plus fréquemment, tu comprends…

  3. Putaing con ! J’avais pourtant bien prévenu mon taulier de ne pas faire passer la palette de Fischer par le port de Marseille …

  4. Lenonce crois tu en Dieu ?
    Lenonce renonces tu à Satan ?
    Dans l’affirmative, vas en paix pour un nouveau baptême bloguesque à la Rentrée, fiente picrocholine, « je-ne sais-quoi » de lumineux & « presque rien » d’indispensable.

  5. Les avis convergent (eh oui, Lilith, quel beau verbe !) :
    mieux vaut fermer pour cause de fermeture que pour cause de vergetures …

  6. Ce n’est pas comme ça que tu vas passer tes vacances, j’espère ! Si ? Fais gaffe, hein, ne va pas prendre Cochignon pour un sanglier

  7. De Georges Brassens, « Le bistrot »:

    « Dans un coin pourri
    Du pauvre Paris,
    Sur une place,
    L’est un vieux bistrot
    Tenu pas un gros
    Dégueulasse.

    Si t’as le bec fin,
    S’il te faut du vin
    D’ premièr’ classe,
    Va boire à Passy,
    Le nectar d’ici
    Te dépasse.

    Mais si t’as l’ gosier
    Qu’une armur’ d’acier
    Matelasse,
    Goûte à ce velours,
    Ce petit bleu lourd
    De menaces.

    Tu trouveras là
    La fin’ fleur de la
    Populace,
    Tous les marmiteux,
    Les calamiteux,
    De la place.

    Qui viennent en rang,
    Comme les harengs,
    Voir en face
    La bell’ du bistrot,
    La femme à ce gros
    Dégueulasse.

    Que je boive à fond
    L’eau de tout’s les fon-
    tain’s Wallace,
    Si, dès aujourd’hui,
    Tu n’es pas séduit
    Par la grâce.

    De cette jolie fée
    Qui, d’un bouge, a fait
    Un palace.
    Avec ses appas,
    Du haut jusqu’en bas,
    Bien en place.

    Ces trésors exquis,
    Qui les embrasse
    Qui les enlace ?
    Vraiment, c’en est trop !
    Tout ça pour ce gros
    Dégueulasse !

    C’est injuste et fou,
    Mais que voulez-vous
    Qu’on y fasse ?
    L’amour se fait vieux,
    Il a plus les yeux
    Bien en face.

    Si tu fais ta cour,
    Tâche que tes discours
    Ne l’agacent.
    Sois poli, mon gars,
    Pas de geste ou gare
    A la casse.

    Car sa main qui claque
    Punit d’un flicflac
    Les audaces.
    Certes, il n’est pas né
    Qui mettra le nez
    Dans sa tasse.

    Pas né, le chanceux
    Qui dégèlera ce
    Bloc de glace.
    Qui fera dans le dos
    Les cornes à ce gros
    Dégueulasse.

    Dans un coin pourri
    Du pauvre Paris,
    Sur un’ place,
    Une espèce de fée
    D’un vieux bouge, a fait
    Un palace. »

  8. A propos d’estaminet, gargote et autre troquet !
    Il « fût » un temps où les réseaux sociaux s’appelaient « Balto », « Nemrod », « Café de la Marie », « Brasserie de l’Eglise », « Bistrot du carrefour », « Au bon coin », « Chez Nénesse », etc.
    Et maintenant c’est Facebook, Twitter, & Co.
    Comme le chantait si bien Georges Brasens, « J’ai bien peur que la fin du monde soit bien triste » …

  9. Dominique, au lieu de dire des bêtises, sache que la brasserie Les Deux Garçons, dans l’exceptionnel décor d’époque consulaire de l’hôtel De Gantes, porte ce nom en souvenir des deux garçons de café qui l’avait achetée en 1840.
    La mémoire de nombreuses personnalités y reste attachée : Raimu, Jouvet, Mistinguett, Churchill, Sartre, Picasso, Piaf, Cendrars, Trenet, Cocteau, Darius Milhaud… Cézanne y passait les trois heures d’avant dîner avec son camarade du lycée Mignet, Emile Zola.
    Les grandes étapes de l’histoire de la ville d’Aix furent souvent liées à la mémoire du café : des événements de la révolution de 1789 en Provence à la création du Festival d’Arts lyriques après la seconde guerre mondiale.
    La politique, les arts, les lettres, la mode et le spectacle sont dans la salle depuis 1792 au rendez-vous des Deux Garçons.
    Dans quelques années, on y ajoutera mon nom – ainsi que le nom de certains de mes amis – à la liste des personnages célèbres qui auront fréquenté le salon Antoine !

    • Parmi tes nombreuses personnalités supposées que tu évoques, point de Karim Benzéma, Cyril Hanouna, Samir Nasri, Franck Ribéry ou autre Loana, alors excuses-moi mais c’est nul ton coin !…

  10. En page 9 du Figaro (où contrairement à ce que l’on pourrait croire ne sévit pas Christophe Barbier) d’hier vendredi 5 août à propos d’une polémique concernant un parc aquatique privé sis sur la commune des Pennes-Mirabeau, dans le « papier » annexe intitulé « Les piscines municipales désorientées par de nouvelles demandes » ce passage ô combien de bon aloi :
    « Mais cela a fait quelques REMOUS parmi les clients de la piscine … » !

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