Je remercie Géronte pour cette note sur une info passée inaperçue dans la déconnante médiatique autour de l’ élection de Miss Péesse. Lenonce.
Maurice Floquet (né le 25 décembre 1894 – mort le 10 novembre 2006) était l’un des derniers poilus de la première guerre mondiale et l’homme français vivant le plus âgé (source base de données de l’INSERM, septembre 2006) sans doute aussi l’européen le plus âgé et le troisième homme le plus âgé vivant au monde. Il vivait et est décédé à l’âge de 111 ans chez sa fille de 79 ans à Montauroux (Var).
Incorporé au 26e régiment d’infanterie le 4 septembre 1914, il sert en Belgique, puis dans le Pas-de-Calais et la Somme. En 1915, il est par deux fois grièvement blessé, lors d’un corps-à-corps puis par une grenade offensive. Il subira plusieurs greffes et perdit l’usage d’une oreille. Envoyé à Sochaux pour travailler en usine, il ne rentre chez lui qu’en 1919. Après la guerre, il créé une affaire artisanale de réparation agricole et automobile. Il a connu la cinquième génération de sa descendance.
Il était avec Lazare Ponticelli le dernier français encore en vie à avoir porté le pantalon rouge garance du début de la guerre (ce pantalon est aujourd’hui considéré comme une "relique" des uniformes militaires français du 19ème siècle).
La légion d’honneur lui a été remise en …. janvier 2005 ! (c’est vrai qu’il n’était pas amuseur public et qu’il a donc dû attendre…..!)
Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux anciens combattants, n’a pas daigné venir à son enterrement, ni aucun ministre de notre gouvernement d’ailleurs.
Honte à nous…..
Géronte d’ Allauch, plus géronte que jamais.
honte à nous, en effet, qu’un des 05 derniers poilus encore vivant n’ait pas reçu les honneurs nationaux qu’il méritait. Mais bon, la honte, ça devient un héritage national à part entière. Je ne comprends même pas que ce sentiment est toujours prise sur moi. Quand je pense que nos footballeurs sont décorés de la légion d’honneur. Ce n’est pas que je n’aime pas le foot, mais bon, il y avait plus de dignité à bouter l’allemand hors de france qu’à distribuer des coups de boule sur un terrain.
Remarque, il a eu tout de même plus de chance que ceux qui se sont battus pour nous sans être français et qu’on a royalement arrosé de quelques francs puis euros jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Faut dire qu’ils n’avaient pas la bonne couleur.