La déconne continue sur nos îles enchanteresses qui participent largement à l’explosion de l’endettement national.
Jugez-en plutôt (sources LE FIGARO).
Alors que le chômage se situe à 8,1% en métropole, il explose à plus de 21 % là bas.
Le RMI, qui représente 2% en métropole se situe à 7,2% là bas.
L’état déboursera en 2009 plus de 4 milliards d’euros pour la Martinique, la Guadeloupe.
Les mesures promises par l’état (mais pas encore acceptées par les îliens) sont déjà estimées à 100 millions d’euros.
Le tourisme, une source importante de revenus de la Guadeloupe (7% du PIB), est en train de s’effondrer. Alors que nous devrions être en pic de saison (pendant l’hiver il est agréable d’aller chercher le soleil), 15.000 clients français ont déjà été empêchés de se rendre en Guadeloupe. Le Club Med a fermé son village et les autres (FRAM, Nouvelles Frontières) ont le moral en berne d’autant que le début des vacances de la zone C arrive.
Le problème de la Guadeloupe est qu’à côté il y a la République dominicaine qui séduit de plus en plus de monde. Mais les Guadeloupéens s’en tapent complètement dans la mesure où ce qui ne rentrera plus par le tourisme rentrera par des subventions de l’Etat. L’an dernier la République dominicaine est passée devant les Antilles françaises en tant que première destination long courrier.
Les spécialistes du tourisme commencent d’ailleurs à se désengager de la Guadeloupe. FRAM à déjà cédé deux hôtels haut de gamme. ACCOR avait déjà décidé, en 2002, suite à un nième mouvement de grève, un retrait progressif de son groupe. Il ne possède plus qu’un seul hôtel SOFITEL de 178 chambres.
Le gouvernement français a sagement renoncé à céder sur tout (et notamment les salaires) car il y aurait eu un effet de contagion dramatique.
Ces îles sont définitivement irrécupérables. Mais qui voudrait les récupérer ?
Pour terminer je ne peux m’empêcher de citer (encore et toujours) notre jobastre nationale. Elle a dit qu’elle voyait, dans la situation des Antilles « le signe avant-coureur de ce qui peut se passer sur le territoire métropolitain ». On sent que, chez elle, cela dépasse le constat. C’est évidemment un souhait qu’elle émet là…rejoignant son nouveau copain BESANCENOT qui a avoué réver d’un nouveau mai 68 !
Géronte d’Allauch
Ce n’est plus de mai 68 que les deux rêvent mais d’une révolution russe genre 1917. Il est déplorable que l’opposition donne plutôt dans l’anarchie et la révolte que dans des solutions concrtetes et applicables pour le bien être des citoyens et de la France, au lieu de poursuivre des chimères.
Bon vendredi