Nous soumettons à votre sagacité deux documents.
Le premier document est le tract des élections municipales de 2008 concernant la mairie de Paris pris sur le blog d'un certain Rémi FERAUD. Le candidat numéro 7 est présenté ainsi : Julien Bobot – 33 ans – chargé de la lutte contre les discriminations d’une fédération d’éducation populaire
Julien Bobot est père d’un petit garçon de 2 ans et vit dans le Faubourg Saint-Denis. Il a animé le Mouvement des Jeunes Socialistes dont il a été un des dirigeants nationaux, et milite au PS du 10e arrondissement depuis plusieurs années.
Après avoir travaillé pour la Ville de Paris, il a choisi de s’orienter vers le secteur associatif : il est aujourd’hui responsable des projets éducatifs de lutte contre le racisme et les discriminations, dans une grande fédération d’éducation populaire.
Le deuxième document est un article d'aujourd'hui pris dans Le Figaro.fr. Un extrait : " L'adjoint au maire (PS) du Xème arrondissement de Paris, Julien Bobot, a été renvoyé jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour détention d'images à caractère pédopornographique, a-t-on appris dimanche de source judiciaire, confirmant une information parue dans le Journal du Dimanche."
Mais qui a pu choisir cet individu pour s'occuper de projets éducatifs ?
Et dire qu'il y a peu il pérorait, en grand donneur de leçons, en animant une opposition ferme aux réformes DARCOS, comme on peut le lire dans un tract d'une association de parents d'élèves (la FCPE). Et pour le kif, il se payait même le luxe d'être "pour la défense de l'école maternelle"…cela ne s'invente pas !
MARDI 3 FEVRIER à 18h
Mairie du 10ème
Réunion d’information et de mobilisation sur les réformes en cours dans l’Education nationale.
salle des fêtes de la Mairie du 10ème (72, rue du Faubourg Saint-Martin 75010)
Réunion organisée, avec le soutien de la Mairie du 10ème, par les parents d’élèves mobilisés et les enseignants des 9e et 10e arrondissement, en présence de Julien Bobot, Adjoint au Maire du 10e en charge des Affaires scolaires, sera l’occasion de débattre sur les réformes en cours dans l’Education nationale (carte scolaire, suppressions de postes, aide personnalisée, réforme du lycée, évaluations de CM2, dotations horaires globales) et de faire le point de la préparation de la journée d’action du 6 février pour la défense de l’école maternelle…
Je me demande si Ségolène ne devrait pas s'excuser !
Géronte
Le principal, c’est que ce garçon soit contre le racisme et les discrimnations, le reste n’est-ce pas…
Du reste, en matière sexuelle, ses capacités discriminantes semblent dangereusement faibles.
Défions nous de la morale viciée de nos cloportes tout droit sortis de la fosse rousseauiste. Faut il mépriser à ce point l’espèce humaine pour ne lui laisser d’autre choix que de ânonner son bréviaire du sentimentalisme sirupeux et moralisant. Ne peut on pas croire en l’Homme et donc en sa propre capacité à dépasser sa condition.
« Le dieu qui fit pousser le fer n’a pas voulu d’esclave » ; le contrat social est dans le camp de Hobbes et l’Histoire dans le sens de l’effort.
Les bâtisseurs ne sont pas en terrasse au café de flore, ils exaltent la jeunesse au lieu d’exhaler la puanteur fétide de ces petit-bourgeois à la générosité libidineuse.
Là où on entend racisme & discrimination d’autres parlent du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Là où chaque tribune médiatique a tôt fait de ressembler à un tribunal de « salut public », d’autres clament dans le désert que l’Homme est la mesure de toute chose. Là où cette chienne d’engeance hurle à la repentance, d’autres refusent l’autoflagellation perverse.
Accepter la tyrannie du signifiant et le meurtre du signifié est une folie dont nous ne reviendrons pas. A défaut, il nous faudra souffrir que l’humain se désincarne dans les systèmes à penser, que la vie se décompose dans la chiasse utopiste et que tout espoir nous quitte dans nos géoles bienpensantes.
« La vie est un voyage
Dans l’hiver et dans la nuit
Et nous cherchons notre passage
Dans le ciel où rien ne luit. »
Raison de plus pour ne pas s’aveugler, au risque de devoir braver la pleine conscience « de l’inconvénient d’être né » dans un monde où l’éducation populaire se fait le slip sur les chevilles…