Un ayatollah du nom de Peillon…

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Peillon, obscur professeur de philosophie spécialiste de Merleau-Ponty, qui a compris depuis 1997 que ce métier ne le mènerait jamais aux sommets auxquels il aspire, s'est donc lancé dans la politique, métier autrement plus valorisant et rémunérateur.

Peillon, après avoir été l'un des trois porte-parole de l'illuminée du Poitou (croyant certainement en sa victoire) a rapidement retourné sa veste quand il s'est rendu compte que ce n'était pas le bon cheval.

Peillon se voit un destin national. Il se voit refondateur du parti socialiste et, depuis qu'il y croit, devient de plus en plus bouffi d'orgueil.

Invité l'autre soir sur Antenne 2 à un débat autour du thème de l'identité nationale, alors que tout avait été arrêté avec les dirigeants de la chaine, son altesse a décidé de ne pas venir, sans se décommander, plantant ainsi Arlette Chabot et le ministre Besson qui devait échanger avec lui.

Peillon, dont l'orgueil atteint presque le niveau de son bombage, n'aurait pas supporté de passer après Marine Le Pen et, dans un grand élan démocratique, jette une fatwa sur les journalistes de la chaine en demandant la démission d'Arlette Chabot et des dirigeants de France 2. Rien de moins.

De temps en temps le rideau s'écarte et la véritable âme démocratique des socialistes apparait. Le groupe de Marine Le Pen n'est pas, que je sache, interdit d'antenne et estimer qu'on ne doit pas, sous peine de sanction, l'inviter à débattre laisse imaginer l'idée que Peillon se fait de la démocratie. S'il venait un jour au pouvoir je vous garantis des chasses aux sorcières dignes de ses prédécesseurs.

Au final, Peillon se prend sur la figure le crachat qu'il a essayé de lancer (voir l'article du FIGARO) puisqu'il a excité les journalistes et indisposé ses alliés du PS. Comme dirait le chef des pirates dans Astérix " j'ai voulu me couvrir de gloire, je me suis couvert de ridicule"…

Géronte