106 réflexions sur “

  1. Ah mais… faut pas nous laisser comme ça… où qu’on va pouvoir discuter de tout ce qui nous énerve?

  2. Cogito ergo sum. Quand la conscience de soi suffit à fonder la réalité comme seule expérience de la pensée et non comme position de l’Etre, réalisée dans un monde tangible. L’accès à la connaissance demeure ainsi une interrogation systématique du supposé monde extérieur à soi.
    Le solipsisme occidental expose à la surdité …
    Certains peuvent voir dans le zen l’équivalent oriental du solipsisme : déconnecter nos sens pour mieux se retrouver dans ce vide intérieur où se niche la connaissance : celle de soi et du « grand tout ».
    La « Voie du milieu » ne s’en distingue guère dans cette perspective.
    Un tel solipsisme « à l’orientale » expose pourtant au contre-sens en occultant l’indispensable « éloge de la fadeur ».
    Pour ma part, s’agissant du « solipsisme », je ne peux que constater son manque évident d’humour, son impardonnable dédain pour les grands crus de Bourgogne et la gueule raie atrabilaire de ses panégyristes.
    On ne le dira jamais assez : « l’humanité est surestimée ».

  3. « Maintenant, messieurs, je veux vous raconter, que cela vous plaise ou non, pourquoi je n’ai même pas pu devenir un insecte. Je vous le dis avec solennité : j’ai voulu devenir un insecte à de nombreuses reprise. Et même là, je n’ai pas eu l’honneur. Je vous assure, messieurs : avoir une conscience trop développée, c’est une maladie, une maladie dans le plein sens du terme. La vie quotidienne ne se contenterait que trop d’une conscience normale, c’est-à-dire d’une conscience inférieure de moitié ou des trois quarts à celle qui est le lot de l’homme évolué de notre infortuné siècle (…)
    A la fin des fins, messieurs : mieux vaut ne rien faire du tout ! Mieux vaut être inerte en toute conscience ! Et donc, vive le sous-sol ! J’ai eu beau affirmer que j’étais jaloux de l’homme normal jusqu’à la bile la plus noire _ dans les conditions où je le vois, je ne veux pas devenir comme lui (…) Je raconte n’importe quoi (…) parce que je sais moi-même, comme deux et deux, que ce n’est pas le sous-sol qui est mieux, c’est quelque chose d’autre, quelque chose qui n’a rien à voir, et que je cherche tellement, et que je ne trouverai jamais ! Au diable le sous-sol! »
    (F.Dostoïévski)

  4. Un blog doit-il être comme une porte, ouvert ou fermé?
    Alors voilà, lenonce-le-blog n’est plus ouvert, mais pas encore fermé…
    lenonce

  5. C’est le titre qui vous est monté à la tête ?
    Vous avez pris le melon ?

  6. @ GG: t’inquiète, ils nous r’font l’coup des adieux au music-hall !…

  7. Ce silence est comme un mur…je suis désespérée…et comme disait Molière:
    « Si vous me réduisez au désespoir, je vous avertis qu’une femme en cet état est capable de tout. »

  8. Ce silence est cruel, il m’effraie…que reste-t-il à part attendre?
    « L’attente n’est pas un espoir vide ».(Yi King)

  9. Ne rêve pas, Pilier, tu n’es pas seul, je suis ici aussi parfois, même si je m’adresse à un mur ; tant que je ne me lamente pas !

  10. A PDM dont je ne comprends pas l’intervention….
    On est deux mon amour
    Et l’amour chante et rit
    Mais à la mort du jour
    Dans les draps de l’ennui
    On se retrouve seul
    On est dix à défendre
    Les vivants par des morts
    Mais cloués par leurs cendres
    Au poteau du remords
    On se retrouve seul
    On est cent qui dansons
    Au bal des bons copains
    Mais au dernier lampion
    Mais au premier chagrin
    On se retrouve seul
    On est mille contre mille
    A se croire les plus forts
    Mais à l’heure imbécile
    Où ça fait deux mille morts
    On se retrouve seul
    On est million à rire
    Du million qui est en face
    Mais deux millions de rires
    N’empêchent que dans la glace
    On se retrouve seul
    On est mille à s’asseoir
    Au sommet de la fortune
    Mais dans la peur de voir
    Tout fondre sous la lune
    On se retrouve seul
    On est cent que la gloire
    Invite sans raison
    Mais quand meurt le hasard
    Quand finit la chanson
    On se retrouve seul
    On est dix à coucher
    Dans le lit de la puissance
    Mais devant ces armées
    Qui s’enterrent en silence
    On se retrouve seul
    On est deux à vieillir
    Contre le temps qui cogne
    Mais lorsqu’on voit venir
    En riant la charogne
    On se retrouve seul.
    J.BREL

  11. … parce qu’à ne pas avoir apprivoisé les transformations silencieuses, je me découvre charogne !

  12. J’en fais de même Caritate, plein d’espoir, chaque jour ou presque, en vain hélas !…

  13. Vous voulez avoir un maximum de commentaires?
    Fermez votre blog!
    😉
    Bises à toutes et à tous,
    lenonce

  14. C’est pratique on peut s’en servir comme boîte pour échanger des messages codés comme dans les histoires d’espionnage ou de résistance …

  15. Les Français parlent aux Français!!
    Tatie Bergégonde, je répète, Tatie Bergégonde, viendra par le train de 11h38 demain dans les Alpes…

  16. « Dans un univers de cyclistes, seuls les sophistes se graissent la patte, les autres freinent. »
    D’où vient cette célèbre citation qui prend tout son charme en ces jours de tour de France ?

  17. A destination des Jimmy Hendrix, Alexandre Lagoya & Coo: se graissent la patte, ou se presse la gratte ?

  18. Merci Géronte d’avoir ressuscité l’ineffable Concombre Masqué créé par Mandryka.
    Ce qui m’a ramené à l’époque bénie ou la bd fut réinventée par des Maîtres comme Gotlib, Binet ou Cabanes.
    lenonce

  19. Bravo Caritate ! Je connaissais l’époque épique …
    (par ailleurs très prisé en gastronomie africaine, laquelle pourtant ne manque pas de piquant !)

  20. …de source inconnue…
    « Les frères Allauch vêtus de niquabs ont fait irruption vendredi dans un supermarché de Marseille… »
    On ne saurait être partout à la fois!

  21. Evidement c’est pas avec les résultats actuels de l’OM que les frangins d’Allauch vont retrouver la parole !…
    Un p’tit coup de Châblis les amis ?

  22. Alors là, Dominique, on sent la jalousie que peut induire une ville qui a été choisie capitale de la culture. Pour le Chablis…avec plaisir.

  23. Cà fait la trosième fois que je vais poster cette putain de réponse, j’espère que ce sera la bonne …
    Je disais donc que vous aurez plus de chance de trouver du Châblis avant moi à Allauch ou Aubagne qu’à Ouagadougou !
    Santé, les amis.

  24. Caritate, quel délice de vous croiser dans le calme de ce cimetière, autrefois bruyant de nos éclats.
    Je me demande ce que deviennent ce gnome antistrophique de lenonce et géronte, son auguste frère de blog ?

  25. Je suis ému de voir que l’oubli profond ne s’est pas encore abattu sur ce blog comme la vérole a pu le faire, il y a quelques années, sur le bas clergé breton. Même PDM, muet ces derniers mois, revient sur l’un des lieux de ses nombreux crimes épistolaire avec comme du regret dans le propos…serions nous sa madeleine ?
    L’explication de notre retrait est très triviale: Nous avons tout simplement été engloutis par ce maelström de conneries qui s’abat journellement sur nos têtes. De plus notre état d’esprit, au gnome antistrophique et à moi même, tient dans cette réflexion du grand Chaval faite peu avant son suicide :  » moi n’amuse plus moi « .
    à prestu

  26. Pilier, quel délice de vous croiser… Et quelle fidélité !
    « Moi n’amuse plus moi » me paraît être le meilleur des arguments !
    Cela ne m’empêchera pas de prendre de vos nouvelles à tous deux de temps à autre…

  27. Tiens, que faites vous là tous les deux ?
    (Caritate et Pilier de Mine).
    Vous veniez voir si la rivalité AJA et OM était à son apogée ?

  28. Je ne crois pas mes yeux! PDM je vous croyais « disparu » à jamais!
    J’attends le reprise de ce blog, j’ai tout mon temps!

  29. Aussi pénétrant que la rencontre « d’un vieux bluesman et d’une bimbo », aussi décevant qu’un entre-deux grisâtre entre deux grisailles.
    Comme le dit si opportunément Elisabeth Levy, mieux vaut la colère que l’ennui ; certes, mais à quel prix.

  30. Bonjour à toutes et à tous.
    Toujours étonné que vous continuiez à trainer vos guêtres par ici!
    Si cette note arrive à 100 commentaires, on reprend le blog!!
    lenonce

  31. Quand j’y suis elle n’y est pas et quand elle y est, je n’y suis plus.
    Qui ça ? La mort ? Non, PDM !

  32. Les amateurs de chêvres apprécieront le féminin.
    « PDM » n’existe qu’en tant qu’avatar dans la blogosphère ; voilà qui lui évite la tentation de l’avorton dans le réel. Il est regrettable que certains (albert si tu nous lis) restent des avortons de la blogo.
    Géronte, si nous sommes de la même espèce au moins avons nous l’illusion de pouvoir nous reproduire ! Qu’importe cette espérance qui se croit, tant que la déception ne se sait pas.

  33. PDM en travesti ? Je demande à voir !
    Chiche qu’on arrive à 100 commentaires… (celui-ci doit être le 60e)
    Je vais battre le rappel. Lenonce, tâche de tenir ta promesse de reprendre ce blog.

  34. @ lenonce : infame abérration phérormonale, plutôt que de nous menacer de reprendre la litanie croupionesque de tes éructations torves, une petite pipe au 100° commentateur serait de meilleure aloi.

  35. PDM, ce n’est pas juste ce que tu proposes, car cela exclut les nanas. A moins qu’un cunnilingus à la place d’une pipe ???

  36. @ Petit Débile Maigrichon: on constate que le centre de tes grumeleuses pensées se situe aux tréfonds de ton calbut crasseux, lieu malodorant où doit se terrer un vît crouteleux et verdâtre, fumé, tel un hareng, aux remugles d’une encoprésie voisine. Quel animal, non frappé d’anosmie, pourrait souhaiter un contact bucco-génital dans de telles conditions ?

  37. Je vois que cette scrofule suintante de lenonce déverse toujours avec autant de facilité diarrhéique des régurgitations méphitiques en guise de disgressions, tel un eunuque libidineux.
    Une vie antérieure d’émonctoire porcin sans doute.
    Lenonce, tu nous manques.

  38. Dans deux semaines cela fera un an que ce blog aura fermé ses portes (je parle des premiers adieux). C’était le cadeau de Noël de Lenonce, en décembre 2009. Jamais il n’a vraiment disparu, sa visite est toujours recommandée. Les ronces y ont poussé, avec quelques fleurs sauvages, des animaux y gitent parfois, c’est devenu une sorte de cyber-repaire, une planque pour initiés, la plaque tournante de drogués du blog. Il y flotte une vague odeur de pieds, de sueur, de pastis et surtout un fort fumet de liberté.

  39. Afin de, sans provoquer notre ire,
    Doucement, affectant de nous sourire,
    Nous bercant de ses mentirs,
    Silencieuse et solitaire, jouir.
    Les vierges et leurs succédanés m’emmerdent.

  40. Pour elles existent les gros dégeulasses, les faux romantiques et la cohorte branlante des ados aux éjaculations acnéïques.

  41. GG à propos de Lenonce: « …j’espère que ce ne sont pas les sectaires racismes anti-blancs du Mrap, du Cran, de la Halde qui ont fini par les décourager… »
    « …Je veux bien vous la montrer, et si vous êtes sage, c’est-à-dire assez fou et tordu pour l’être, je vais vous la démontrer, et vous pourrez la monter, à votre guise, je vais vous faire entrer dans sa notion, son concept, sa valeur, son amphigourique définition, son énigmatique surnom, les arcanes et les méandres de toute son existence, bien sûr je n’ignore pas leurs fusils d’assaut braqués sur nous autres moutons engourdis, leurs grottes à fromages moisis, leurs grandes et laides toiles de maîtres chanteurs, leurs jalousies magnétiques, leurs enfances étouffées, leurs comptabilités truquées, leurs boutiques de pastiches et de postiches, mais je m’en tape et je m’en taperai jusque dans la tombe, et l’on oubliera ma tombe, et l’on oubliera la vôtre, vous verrez, et puis non, vous ne verrez rien… Allez, j’y vais, je fonce, j’enfonce, et j’enfonce même les portes ouvertes… Pour la voir, la sentir, la toucher, l’écouter, la goûter, pour lui sauter dessus, la baiser dans les eaux limpides du fleuve (les eaux, finalement, sont limpides), pour lui faire l’amour, ne pas oublier son image, son visage, et jusque son âge, pour enfin la guider dans vos sentiers tortueux, et, en fin de compte, pour lui demander sa main tout en lui donnant la vôtre – et peu importe les retombées, les rancunes, les remords, les rapports au siège (social), les renvois empoisonnés d’ascenseur énervé, les remember et les remake, les retours en arrière et les retours de bâton –, oui, pour tout ça, veuillez avoir l’obligeance, frères et soeurs de chair, d’os et de sang, de ne jamais oublier son nom : Liberté… »

  42. Le destin de l’Homme est de lutter pour être libre
    Etre libre c’est choisir ; d’aimer, pourquoi pas.

  43. @ cruella : te voilà bien inspirée de nous offrir un texte qui a du souffle. Je connais des vierges qui vont devoir changer de sous-vêtements dans l’urgence.

  44. @ PDM: ce n’est qu’un extrait…j’attends le réouverture du blog pour le publier en entier…

  45. Putain que d’ambiance quand je m’absente !…
    Lenonce: les 100 commentaires et c’est avec ou sans les tiens ?
    Et bientôt AJA-OM …
    J’espère que notre « carton » ne remettra pas ta promesse en cause ?

  46. Le principal problème lenoncien est cette faculté que ce gnome bubonique a de contourner, avec la plus extrème perversité, les éléments de la réalité ; remugles fantasmagoriques certes, mais lui permettant selon son loisir déviant de nous conchier de la plus insolente manière.
    Bref, au 100° commentaire non seulement je peux faire une croix sur la plus méritée fellation qui soit, mais nous pourrions avoir la plus prévisible désillusion.

  47. La fine idée lenoncienne serait d’être le créateur d’un concept nouveau, celui du blog fermé qui serait le point de rencontre quasi-secret de blogueurs et visiteurs éparpillés. On ne pourrait s’y glisser que par cooptation, non que l’écriture d’un commentaire y soit interdite, mais le gêneur, le non-agréé en serait de fait éjecté. on n’y verrait donc aucun de ces commentaires fielleux qui démoralisent le blogueur (bien qu’il ne n’avoue point), nulle trace d’islamisme ou de communautarisme, comme un ce des bistrots devant lesquels vous passez en vous disant « non je n’entre pas, cet établissement ne me semble pas être pour moi », un rapide coup d’oeil à la clientèle et à la déco vous suffit. Le blog à Lenonce ressemble à cet établissement de rencontres à caractère partouzard que m’a signalé l’autre jour une relation d’affaires : « si tu vas faire le plein à telle station-service de Ville d’Avray (78) tu n’as donc jamais remarqué, en face c’est Le Roi René ! ». En effet j’avais entendu parler du Roi René, l’un des boxons les plus huppés de la région parisienne, et aucun plein de super réalisé en face ne m’avait indiqué qu’en traversant la rue je pouvais accéder à une super séance avec plein de filles habiles à s’occuper de mon flexible. Quand vous passez devant le blog à Lenonce, c’est le même effet. Vous ne le voyez pas. Ou en insistant vous comprenez que la maison est close. C’est écrit sur la porte. Les cons passent leur chemin. Les autres entrent et s’amusent à l’intérieur comme des fous.

  48. Fi du con velléitaire ; entrons, allons & venons, amusons nous à l’intérieur avant de comprendre que la maison restera close. Quand le con passe son chemin, les chiens aboient et les chats retournent à leur songe.

  49. Il sont venus, ils sont tous là
    Dès qu’ils ont entendu ce cri
    Ils va rouvrir LENONCE
    Ils sont venus, ils sont tous là
    Même ceux du Sud de la blogosphère
    Y a même PDM le fils maudit
    Avec des présents plein les bras

  50. Reviens, veux-tu ?
    Ton absence a brisé ma vie
    Aucun autre homme, vois-tu
    N’a jamais pris ta place en mon cœur, ami
    Reviens, veux-tu ?
    Car ma souffrance est infinie
    Je veux retrouver tout mon bonheur perdu
    Reviens, reviens, veux-tu ?

  51. Je souffre de ton absence
    J’en ai marre de souffrir en silence
    Je veux que tu reviennes
    Tu ne peux pas me laisser sans nouvelles
    Je prierai chaque jour le Seigneur
    Pour qu’il ne t’arrive malheur
    J’attends ton retour avec impatience
    Pour qu’en fin cesse cette souffrance…

  52. Eh, les frères d’Allauch, pour ne point vous vexer j’ai appellé Jean Fernandez hier pour vous laisser le partage des points …

  53. Ce sera pour Le Pilier de Mine, heureux précurseur de la fellation honorifique et modeste propriétaire du seul vît dont cette trace malodorante de Lenonce vante les mérites sur son blog.
    D’avance, je remercie notre aimable lectorat du dernier coup de reins qui me permettra, en toute couillétude, de maculer le dernier rempart du savoir-vivre occidental et de la bonne éducation que l’on promet aux vierges.

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