Mais non, je ne vais pas encore parler de Le Pen !

Ce matin, à 7 heures précises, ont retenti à mes oreilles le souffle grave et puissant de sirènes de navire. C'est un de ces bruits de port qui m' attachent encore à Marseille. De ceux qui vous font instantanément voyager, qui vous donnent envie de vous embarquer comme Marius sur un bateau sentant le camphre et la cannelle, ou plus simplement de relire Albert Londres. Ma joie a décuplé quand j' ai appris le motif. A la même heure, le GIPN et les commandos de marine délogeaient les voyous CGT de la SNCM qui bloquaient le port depuis 48 heures. Il faut préciser que la SNCM, entreprise à l' agonie, littéralement envoyée par le fond par la mafia cégétiste qui règne sur la port, est en grève depuis plus de cinq semaines !

La veille déjà, deux navires avaient forcé le blocus. Le premier assez gentiment, sous les invectives d' individus cagoulés montés à bord des embarcations de sauvetage des navires bloqués, soit en toute illégalité. Le second, le porte-conteneur Astréa, dont je salue le Commandant (que Neptune le chérisse dans toutes ses navigations !), a mis avant toute, bousculant les canots, tandis que ses marins les arrosaient au canon à eau. Voilà la splendide image publiée ce matin en une de la Provence.

 
Et encore, c' aurait été moi, j' aurais complété l'arrosage par des seaux de merde, style Sacré Graal !

Dans un communiqué, " la Confédération CGT condamne fermement l’usage de la force ". C' est à pleurer de rire quand on connait le degré de violence dont sont capables ces individus. Je vous propose de visionner ici le passage à tabac, en septembre 1994, de Renaud Muselier, alors député RPR.

http://www.ina.fr/video/CAC95006806/aujourd-hui-violence-dockers.fr.html

Voir ces affreux dérouiller un peu, cela vous donne la pêche pour la journée !

lenonce