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Mais que fait la police ?

Le patron français est devenu l'animal qu'il est de bon ton d'haïr si l'on veut être dans le coup. Aujourd'hui on ajoute de plus en plus facilement 'voyou' à 'patron'…les médias arrivant même à devancer les syndicats dans cet exercice.

Du coup il n'y a plus de limite dans les actions syndicales et la prise en otage des patrons par des syndicalistes haineux (pléonasme ?) est devenue monnaie courante.

Quand on lit, dans le Figaro, ce genre d'article "….Les salariés ont accepté mercredi matin de libérer les quatre cadres dont Nicolas Polutnik, le directeur de Caterpillar-France qu'ils retenaient encore. les quatre hommes avaient passé la nuit de mardi à mercredi dans les bureaux de leur usine de Grenoble par les salariés. Une cinquantaine de salariés se sont relayés toute la nuit devant les bureaux de la direction situés, au premier étage de l'usine avant d'apporter au petit jour croissants et pains au chocolat aux quatre cadres. «Nous on est humain», a expliqué un des représentants de l'intersyndicale…." on est en droit de se poser quelques questions sur le niveau que nous sommes en train d'atteindre.

La crise a bon dos et autorise tous les comportements dans un pays où le gouvernement a tellement peur d'un nouveau mai 68 qu'il cède sur tout.

Un pays dans lequel on peut se permettre, sans que la force publique n'intervienne, de prendre en otage des patrons, n'est pas un pays libre. C'est le début d'une dérive qui risque, légitimée par une opinion publique manipulée et assez stupide, de se radicaliser au plus grand bénéfice des copains du facteur.

Oh, Sarko, il y a encore quelqu'un là haut ?

Géronte d'Allauch

6 réflexions sur “Mais que fait la police ?

  1. Ce que je pense être le concept de désobéissance civile, terme créé par Thoreau, développé par Habermas, Weber ou Arendt, a été appliqué pour la première fois par Antigone. Rien de nouveau, donc, des vagues qui vont et viennent, des mouvements qui se font et se défont, mais il faut bien reconnaître qu’ils vont depuis peu en s’amplifiant dangereusement.

  2. L’abdication totale du président Sarko (ex ministre de l’Intérieur à forte poigne)sur ces événements ouvre une brêche béante vers de possibles dérives graves. Désormais, en France, la prise d’otage et la séquestration ne sont plus des délits poursuivis, dès lors que leurs auteurs portent des maillots au logo d’un syndicat (voir aussi récemment des pratiques similaires en Guadeloupe, qui resteront impunies.

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