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Fukushima: la fin de l’ histoire nucléaire ?

Fukushima Les victimes du séisme/tsunami japonais ne sont pas encore froides que nos verdâtres croque-morts , Duflot et Cohn-Bendit, dansent déjà sur leurs  cadavres.

A une semaine des cantonales, la présidente d' Europe Ecologie-Les Verts, qui a déjà annoncé vouloir croire à une bonne surprise, saisit cette perche avec gourmandise.  Ce matin sur France culture, DCB martelait qu' il fallait sortir du nucléaire, mais à la question " Par quoi remplacer la filière ?", il tergiverse avant de répondre: " je n' ai pas la solution, mais il faut sortir du nucléaire ! "

Mais qui peut faire confiance à ce pitre ? Quel est l' écologiste appelé dans un gouvernement, de droite ou de gauche, qui a exigé la sortie du nucléaire en préalable à sa participation ? Aucun. Ils sont tous allés à la gamelle en se torchant avec leurs convictions.

Je n' ai, en revanche, pas entendu un seul mot de compassion envers le peuple japonais.

Je peux bien l' avouer, je me suis toujours un peu moqué des japonais, pour les avoir vus, ou en mini-jupe en haut de l' Aiguille du midi, ou mitrailler n' importe quoi, y  compris votre serviteur, dans une photomanie irrépressible. Je dois dire que ceux-ci m' impressionnent de calme et de sang-froid, mais sans résignation aucune.  Les voir à présent affronter cette épreuve, sans vociférer, sans insulter leur gouvernement, sans réclamer à cor et à cri l' aide internationale, comme tant de peuples avant eux, force le respect. Comment nous conduirions-nous si la même chose arrivait en France ?

Alors que Cohn et Duflot donnent envie de gerber … et en l' absence de toute irradiation.

lenonce

Allez zou, un petit Reggiani d' actualité pour faire passer la nausée:

6 réflexions sur “Fukushima: la fin de l’ histoire nucléaire ?

  1. Reggiani ? C’est le dernier supplice japonais métabolisé par notre shogun putrescent de lenonce ?
    Pourquoi pas sortir du nucléaire ? Je demande seulement de passer à la kalash tous les foutriquets d’écolo-à-la-con auparavant : ce sera suffisamment inconfortable pour ne pas devoir les supporter avec leurs chèvres à l’anus élargi, au milieu des pylones d’éoliennes et à proximité de la petite kommandantur dans la prairie.
    Sur l’impassibilité japonaise, je crois devoir révéler aujourd’hui, de source sûre, qu’elle n’est que le fruit attendu d’une alimentation à base de riz : à force de constipation, l’âme s’endurcit à ne point se lacher au premier vent. Ce n’est pas 10 mètres d’eau salée à 600km/h qui vont accélerer leur transit.
    Trop forts les japs !

  2. Pour traduire notre compassion envers les Japonais, nous devrions apprendre quelques rudiments de leur langue :
    Femme enceinte / Imatumi
    Mini-jupe / Radukiki
    Mini-jupe provocante / Oraduku Takataté
    J’ai oublié mon préservatif / E-Suy Tapinorido
    Déshabilles-toi / Takatoukité
    Slip d’homme / Sakakiki
    Slip de femme / Sakafoufoun
    String / Filakuku
    Soutien-gorge / Sakanéné
    Moto en panne / Yamamoto kadératé
    Moto accidentée / Takasé tamoto
    Il fait froid ce matin / Sakaï sakaï !
    Femme venant de faire l’amour / Imaniké
    Femme poilue / Tétoufu
    Rhume / Nékicoul
    Cassoulet / Takapété
    Enlève tes chaussures / Takakitététong
    Ta femme te trompe / Tekoku
    Soixante-neuf / Kisuski

  3. Très bien le glossaire japonais !
    LENONE : 100% d’accord : les verts opportunistes n’apportant aucune solution, que des vociférations, le stoïcisme du peuple japonais comparé aux hurluberlus gesticulants porteurs de pancartes que nous avons ici. Quelle leçon !

  4. N’est il pas succulent d’apprendre que nos parangons de civisme, sérieux, rigueur morale … nourrissent en leur sein quelques spécimens de malfaisants identiques aux nôtres ; en l’occurence les malversations concernant la sécurité des centrales nucléaires.
    Humain, trop humain. Quel dommage, j’ai cru un moment que la zone 51 était au japon, celle où sont entreposés tous les extra-terrestres.

  5. Voici maintenant la cause des tremblements de terre.
    Allons, écoute, et d’abord songe que dans les profondeurs
    comme à la surface la terre partout regorge
    de venteuses cavernes et porte en ses entrailles
    mille lacs et marais, roches et précipices;
    (…)
    Ainsi donc, reposant sur ce réseau souterrain,
    la terre tremble au-dessus, secouée par de grandes chutes
    quand le temps fait sombrer d’immenses cavernes enfouies.
    (…)
    Alors les édifices sur la terre,
    surtout quand ils s’élèvent haut dans le ciel,
    penchent et menacent ruine, entraînés du même côté,
    et les poutres étirées pendent, prêtes à partir.
    Et qu’un temps de désastre, un temps de mort attende
    la nature du vaste monde, on n’ose pas le croire,
    bien que l’on voie s’incliner une telle masse de terre!
    Mais si les vents ne reprenaient haleine, nulle force
    ne freinerait le monde dans sa course à la mort.
    Comme tour à tour ils respirent puis redoublent de violence
    la terre risque plus souvent la ruine qu’elle ne la subit:
    elle s’incline en effet, puis bascule en retraite,
    se penche en avant et rétablit son équilibre.
    (…)
    Ainsi nous pouvons bien imaginer ici le ciel et la terre
    inaltérables, placés sous une éternelle sauvegarde,
    parfois la présence réelle d’un grand danger
    introduit par quelque voie l’aiguillon de la peur:
    las ! à nos pieds soudain la terre pourrait sombrer
    dans l’abîme, entrainant tout l’ensemble des choses,
    et le monde ne serait plus qu’une ruine confuse.
    De la Nature, Lucrèce (Ier siècle av JC), Livre VI, vers 535 à 608

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