J' en veux pour preuve les commentaires autour de la dégradation de la photo d' Andres Serrano intitulée ( j' allais écrire baptisée … ) "Piss Christ".
Les sujets d' actualité manquant un peu de consistance ces temps-ci, entre incidents géologico-maritimo-nucléaros asiatiques et récriminations arabes, le couillon moderne s' astique la nouille avec le genre de non-évènement cité plus haut. Un peu comme dans la pub Boursin, d' où la photo ci-contre.
" Eh bé, y z' aurait jamais osé avec Mahomet, moi je vous le dis ", couine Mme Michu, toute nouvelle icone de l' extrême-droite décomplexée, elle qui n' avait jamais été complexée que par sa gueule de raie et son haleine de chacal, quand d' autres y voient la nécessaire communion d' idées entre le fascisme et l' intégrisme catholique ( lire ici le billet de CSP, un de mes gauchos-zinzins préférés ).
" Tout acte de violence, de destruction, d’intolérance est inacceptable ", glouglotte le neveu et, accessoirement, invisible ministre de la culture.
Enfin bref, beaucoup d' agitation autour d' une photo pisseuse, dont l' attaque au marteau aura surtout eu pour effet de relancer la côte en chute libre de son auteur.
lenonce
Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît Audiard
http://www.youtube.com/watch?v=-AuqmaxQOPs&feature=related
Jacques, excuse-moi !
Depuis la parution de cette note, je me creuse la cervelle pour tenter de comprendre ce qu’est l’art. Que peut-on qualifier d’oeuvre d’art ? Je n’ai pas trouvé de réponse à ce jour. L’être humain pourrait-il en être une ?
L’art est l’endroit où les mots ne suffisent pas à rendre compte.
L’art peut-il donc être en tout lieu et dans toute chose ?
Oui, madame ! Etonnant, non ?
Je n’ose y croire… Monsieur déraisonne. La vie est décidément faite de surprises ! Il est vrai que déjà, en son temps, Ovide parlait d’Ars amatoria.
Il disait aussi « accueille ta douleur, tu apprendras d’elle ». Pour l’art, ce pourrait être « accueille ton émotion, … »
Une question plus difficile concerne l’art : quel degré de savoir faut il pour recevoir tout ce qu’une oeuvre a à offrir ? Eprouver peut il se dispenser de savoir ?
Mon irrépressible envie de vomir à la seule proximité d’un de ces porcs libidineux, ces enfants torves des bidochons, véritables taches de merde sur un linge blanc, m’inviterait à concevoir un minimum de savoir en préalable ; las, l’exigence n’est pas assurée et la nausée omniprésente.
Mort aux cons et à ceux qui les enculent.
J’ai peur de manquer de bomb …
Cette question ne concerne pas que l’art, à mon avis ! Elle peut s’appliquer à nos ressentis, à nos sentiments, à nos élans, à nos attractions/répulsions…
La marge est étroite entre l’éructation porcine et le massage rectal platonicien ; le savoir peut avoir lui-aussi des fragances merdeuses et l’émotion spontanée dégouliner à la mesure d’une vomissure d’ivrogne.
La piste peut amener à la question du sujet et de l’objet. Le premier peut conscientiser et donc faire un choix, l’autre n’éprouve son existence que s’il est manipulé, petite merde existentielle docile.
Mort aux cons, à ceux qui les enculent et à leurs chiens/chiennes qui attendent leur tour.
Il faudrait peut-être envisager le napalm.
Pour relancer « la côte », il aurait pu nous présenter « Sodomie de Madame Andres Serrano »…?
Comme le disait Marilyn : « c’est le moment du cake et de la sodomie ».
Bonne bourre, madame serrano & consoeurs !
Personnellement, je n’aime pas le cake !