Le pillage du peuple Africain…..

H31060814 Le 3 mars 2008 FRANCE 2 diffusait un reportage sur les biens immobiliers d’Omar BONGO (président depuis 1967). Les informations données, que vous découvrirez plus loin, ont mis très en colère le Président Gabonais.

SARKO avait fait naître un peu d’espoir, juste après son élection, avec un discours très volontariste quant à ce que devait être sa nouvelle politique Africaine. Il avait même nommé, comme secrétaire d’état à la coopération, Jean-Marie BOCKEL qui devait mettre en application cette nouvelle politique. Ce dernier, le 15 01 2008, s’était même fendu d’un discours qui donnait le ton….

"L’un des premiers freins au développement, c’est la mauvaise gouvernance, le gaspillage des fonds publics, l’incurie de structures administratives défaillantes, la prédation de certains dirigeants.

"Quand le baril est à 100 dollars et que d’importants pays producteurs de pétrole ne parviennent pas à se développer, la gouvernance est en question.

"Quand les indicateurs sociaux de ces pays stagnent ou régressent, tandis qu’une minorité mène un train de vie luxueux, la gouvernance est en question.

"Que deviennent ces revenus pétroliers? Pourquoi la population n’en bénéficie-t-elle pas? Est-il légitime que notre aide au développement soit attribuée à des pays qui gaspillent leurs propres ressources?"

J.M.B n’avait lâché, lors de ce discours, aucun nom de dirigeant africain. Peu après, dans un entretien au MONDE, il en cite un seul, BONGO. Deux jours après dans un communiqué officiel, le GABON rappelle à la France les règles de bienséance et le président Gabonais appelle ses potes présidents pour qu’ils fassent pression auprès de SARKO pour dégager BOCKEL. Le fameux reportage de France 2 a mis la touche finale et BOCKEL a été dégagé au ministère des anciens combattants.

Le porte parole du gouvernement Gabonais a juste dit, après avoir appris le départ du diable BOCKEL " C’est un signe intéressant".

La France n’accepte toujours de bise que d’Omar…….

Le patrimoine Français de BONGO.

Il faut savoir qu’une enquête policière a été ouverte en juin 2007 par le parquet de Paris suite à une plainte pour "recel et détournement d’argent public" déposée par 3 associations Françaises à l’encontre de 5 présidents Africains : le Gabonais Omar Bongo Ondimba, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Burkinabé Blaise Compaoré, l’Angolais Eduardo Dos Santos, et le Guinéen Teodoro Obiang.

Ce que les policiers ont découvert est absolument hallucinant.

Pour BONGO donc (le plus riche de tous) , 33 biens immobiliers en France et notamment un hôtel particulier qu’il a mis aux noms de deux de ses enfants et qu’il vient d’acquérir pour la modeste somme de 18,875 millions d’euros.

La police s’est également intéressée au parc automobile pour lequel ils ont eu plus de visibilité quant à l’origine des fonds ayant permis les achats.

Deux FERRARI (400.000€) pour Monsieur, une MAYBACH (424.477€) pour Madame. La voiture de Madame (l’équivalent de Rolls en Allemagne) a été payée par les fonds publics Gabonais alors qu’elle n’exerce aucune fonction officielle dans le pays. Un autre fonds, destinés a faire tourner l’ambassade du GABON à PARIS a servi à acheter une Mercedes à la fille du président.

Bref, BONGO et ses collègues (pour lesquels les détournements sont du même tonneau….comme le fils du président Guinéen qui s’est offert trois BUGATTI à 1 million d’euros pièce) pillent depuis des années leurs pays avec, malheureusement, la bénédiction de la France.

C’est à gerber !

Géronte d’Allauch