Ségolène et Bertrand…c’est parti !

B5cf92d8d6b8d2f2f26cd107b52dbb50_2Ségolène se voit déjà présidente en 2012. Elle est persuadée que c’est un candidat de gauche qui sera élu. Il ne lui reste donc plus qu’à s’imposer au sein du PS pour, le moment venu, être l’incontournable candidate.

Malheureusement pour elle un deuxième obstacle à ses ambitions vient de surgir (son premier et principal obstacle c’est bien entendu elle) et il risque fort de lui poser quelques problèmes.

Du coup la guerre est déclarée et c’est Ségo qui a tiré la première.

– " Bertrand DELANOE a déclaré : ‘je n’ai pas envie de pouvoir’. Ca tombe rudement bien, parce que moi, si."

– " Ma conviction, c’est qu’au XXIe siècle, être libéral et socialiste, c’est totalement incompatible "….alors qu’elle disait, quelques semaines avant " Le libéralisme politique est depuis l’origine indissociable du socialisme démocratique ".

Les socialistes connaissant le côté aimable de la dame, il est plus que probable qu’ils vont allègrement lui savonner la planche d’autant qu’elle a déclaré il y a peu :  " si un jour je suis à la tête du PS, les responsables ne pourront plus s’exprimer de façon désobligeante ou violente à l’égard d’autres socialistes". "Il y aura des règles qui seront appliquées, il y aura des droits et des devoirs, il y aura des sanctions. Parce que je pense que nous avons une responsabilité commune de construire un parti fort, un parti uni, un parti où on se respecte. Les militants attendent d’être respectés et c’est le sens de ma démarche".

Ah si seulement Bertrand DELANOE pouvait avoir le style de Raoul VOLFONI….voilà ce qu’on entendrait :

" Non mais t’as déjà vu ça ? en pleine paix, elle chante et pis crac, un bourre-pif, mais elle est complètement folle cette fille ! Mais moi les dingues j’les soigne, j’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Bertrand. Au 4 coins d’Paris qu’on va la retrouver éparpillée par petits bouts façon puzzle… Moi quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite… j’disperse… et j’ventile…"

L’avenir ne va pas être triste au PS !

Géronte d’Allauch