Samedi 27 septembre. Valence. Dans un salon de coiffure une octogénaire fait un malaise cardiaque. Un médecin voisin intervient peu avant l’arrivée du SAMU et de son médecin. L’octogénaire décède à l’hôpital 5 minutes après son arrivée.
Sur les bases d’un témoin qui a signalé, à l’hôpital, des "gestes bizarres du médecin sur la malade" le médecin du SAMU est placé en garde à vue et une information judiciaire pour "homicide volontaire" est ouverte.
Après 48 heures de garde à vue, le médecin est remis en liberté. Aucune charge n’est retenue contre lui. Heureusement qu’il y a eu le témoignage totalement positif du médecin voisin qui a eu pour effet de stopper net cette lamentable affaire.
Hier soir, au 20h00, nous avons eu droit au témoignage de LA patronne du salon de coiffure. Imaginez-vous un intérieur de salon de coiffure de la France profonde. Papier peint années 60 et patronne avec vraie tête et vrai cerveau de coiffeuse qui, de manière très péremptoire, dit que les gestes du praticien n’étaient pas normaux. Car elle sait, elle, la coiffeuse, les gestes à faire en pareil cas. Et sur les bases de sa déclaration….zou, en prison, le toubib !
Le problème, en France, n’est pas qu’il y a plus de cons qu’avant. Le problème est que nous leur donnons les moyens d’être de plus en plus actifs à tous les niveaux de la société et que leur potentiel de nuisance atteint des sommets qui sont très exactement inversement proportionnels à l’évolution du CAC40 !
Géronte d’Allauch