Le procureur de Valence: Nahonte !

A la suite de Géronte je voudrais revenir sur cette lamentable affaire qui a vu couvrir d’ infamie un pauvre homme dont le seul tort est de travailler dans un pays de cons !

N’ en déplaise à mon partenaire, je ne cristallise pas mes reproches sur la coiffeuse, que j’ avais trouvée assez modérée le premier soir. Elle avait alors déclaré que le médecin du Samu lui avait semblé faire son boulot, avec même un peu d’ excés, puisque sa cliente lui avait paru être morte sur le coup.

Je veux, par contre, accabler d’ insultes:

– cette connasse d’ infirmière qui s’ est permise, alors que deux médecins étaient présents pour tenter de réanimer cette malheureuse dame, d’ alerter la direction de l’ hôpital sur des gestes inappropriés, gestes sur lesquels elle n’ a, semble-t-il, aucune connaissance ni compétence,

– ce connard de directeur dudit hôpital qui, sans faire aucune enquête interne préalable, a prévenu illicopresto la justice pour lui jeter en pâture son employé( on est en sécurité avec des employeurs de cet acabit),

– et surtout, surtout, ce salopard de procureur qui, avec son regard venimeux de crotale, s’ est cru autorisé de parler aux médias en décrivant celui qui, après tout, n’ était alors que suspect, comme un assassin, en qualifiant son acte d’ homicide volontaire (!) et en affirmant qu’ il faudrait qu’ il n’ exerce plus jamais la médecine !

Homicide volontaire ! Vous imaginez un médecin urgentiste se dire devant un arrêt cardiaque: " Allez, j’ vais m’ la faire la vioque ! Ah elle gigote, hein, allez la main sur la bouche et zou, en voiture Simone ! " C’ est invraisemblable, pas vrai. Eh bien pas pour notre procureur d’ élite.

Sale_con_2Notre homme viendra-t-il devant les mêmes médias pour dire:

" Je suis une grosse merde et un sale con. Je demande pardon au médecin de l’ avoir injustement sali. Je vais de ce pas me faire appliquer les cinquante coups de fouet que je mérite amplement pour mon incompétence et je lui verserai un an de mon salaire en dommages et intérêts."

On peut rêver, non ?

lenonce