Le monde est en crise. Des évènements majeurs (dont plusieurs guerres) secouent notre planète. Une crise dévastatrice va trouver son paroxysme en 2009. La France traverse elle-même un moment très difficile tant au niveau social qu’économique.
Pendant ce temps là, une question énorme divise les français et monopolise les journaleux de tous bords : « Rachida DATI a-t-elle repris trop tôt ? ». Il y a donc ceux qui disent oui et ceux qui disent non…et un débat tout à fait passionnant s’instaure que je suis d’une oreille distraite et, dois-je l’avouer, peu intéressée jusqu’à que ce que Ségolène entre dans le débat. Et là c’est que du bonheur.
« À fonction exceptionnelle, comportement exceptionnel » assène-t-elle à un journaliste dans une interview accordée au JDD. Je tombe des nues sur ce type d’affirmation d’une digne représentante de la gauche en France. Un peu de fiction. Je suis chef d’entreprise, j’ai ma responsable de marché qui est enceinte et à qui je demande de revenir 5 jours après son accouchement pour reprendre un dossier urgentissime et dont la réussite est vitale pour la société. J’imagine d’ici la réaction (fondée) des syndicats et de l’inspection du travail.
Alors, deux poids deux mesures ?
C’est ce que je pensais au début mais en fait il s’agissait d’une charge perfide envers SARKOZY qu’elle accuse de harcèlement moral à l’égard de Rachida DATI. «Quel choix a-t-on lorsqu’on est Garde des Sceaux et que le président de la République décide d’annoncer une importante réforme de la Justice un mercredi alors qu’on a accouché le vendredi précédent » Et elle rajoute « Pourquoi Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas laissé à sa ministre le soin d’annoncer la suppression des juges d’instruction? Où était l’urgence? Le faire ainsi, à sa place, relève de la provocation. C’est une façon de la gommer de l’espace politique ». Ségolène Royal « comprend que Rachida DATI se soit sentie obligée d’être présente aux côtés du chef de l’État lors de la rentrée solennelle de la Cour de Cassation ».
Voilà des Ségolènades comme on les aime bien d’autant qu’en 1992 la même Ségolène, alors ministre de l’environnement, était revenue très vite aux affaires après son accouchement. La faute à qui, à l’époque ? En cherchant bien on devrait retomber sur SARKOZY.
Géronte d’Allauch