Et si l'on bousculait un peu l'image d'Epinal d'un parti communiste au comportement exceptionnel durant la dernière guerre ? Le fameux parti des 75.000 fusillés qui ne ratait pas une occasion de vanter son comportement héroique durant la dernière guerre.
Il est vrai que faire cela aujourd'hui revient à tirer sur une ambulance voire un corbillard. Mais le comportement de ces gens là, qui utilisaient le mensonge et la désinformation comme un art de communiquer, me fait penser furieusement à celui de nos actifs gauchistes. Ce rappel historique peut donc être intéressant.
Le PCF, contrairement à ce qu'il a toujours laissé entendre, n'est pas entré très tôt dans la résistance. Il a même changé sa politique au printemps 1941, soit à peu près au même moment que la rupture du fameux pacte.
Le PCF, le fameux parti des 75.000 fusillés (il faut ici rappeler que la France en a compté 4.520 dont, effectivement, 90% de communistes) a effectué, durant cette période, des sabotages et de l'espionnage dans les usines d'armement au profit de Moscou. Plusieurs historiens le rappellent (notamment H.AMOUROUX dans LA VIE DES FRANCAIS SOUS L'OCCUPATION) et évoquent même des cas d'avions Français sabotés par ces communistes qui avaient un slogan " Mon pays c'est la France mais ma patrie c'est l'Union Soviétique".
Dès la défaite le PCF, qui se veut le fer de lance de la résistance, sollicite des autorités Allemandes l'autorisation de publier l'Humanité et plusieurs de ses journaux. Il y a même eu de nombreuses tractations. Il a très longtemps nié ces tractations. C'est seulement en 1980 que les historiens officiels du parti ont admis, du bout des lèvres, que des tractations avaient été menées par des responsables de haut niveau.
Il a été retrouvé aux archives de Paris les notes comportant l'argumentaire employé par des représentants du PCF auprès des autorités d'occupation. Elles ont d'ailleurs été publiées dans un livre signé Claude PENNETIER et Jean-Pierre BESSE sous le titre " LA NEGOCAITION SECRETE". (Les éditions de l'Atelier).
le document central de ce livre est une liasse de notes saisies sur une militante communiste arrêtée par la police Française en juin 1940.
Dans ces notes, dont la date de rédaction n'est pas connue, il est fait plusieurs fois mention du "juif Mandel" a qui est attribué la responsabilité d'avoir fait fusiller "des ouvriers qui sabotaient la défense nationale". C'est d'ailleurs l'une des rares reconnaissance des consignes du parti données aux ouvriers de pratiquer des actes de sabotages dans les usines d'armement en 1939 et 1940.
On peut y lire aussi (tournure du texte respectée) "…Nous voulons tout pour que les masses ne subissent pas évènements douloureux, voulons les aider avec votre collaboration si vous voulez : réfugiés, enfants. Nous ne ferons rien pour vous mais rien contre vous..."
Il faut également lire l'appel du 10 juillet rédigé pas DUCLOS aux premiers jours de juillet 1940. Le texte est très révélateur du comportement des communistes en ce début de guerre.
Il semble évident que si le pacte n'avait pas été rompu les communistes n'auraient jamais été les résistants qu'ils ont effectivement été par la suite.
Géronte
Bravo ! Peu nombreux sont les blogs qui osent évoquer cet anniversaire !
Quelques détails intéressants sur
http://www.insolent.fr/2009/08/la-chauve-souris-turque-sa-propagande-et-sa-diplomatie.html
Joseph Staline, « Discours au Plenum du Politburo du Comité Central du Parti Communiste Panrusse Bolchevique », le 19 août 1939.
http://ami.du.laissez-faire.eu/_guill1.php5