Conflit turco-maghrébin: un comorien tué

Il n' y a qu' en France, qui n' a, par ailleurs, aucune frontière commune, ni avec les Comores, ni avec la Turquie, ni avec le Maghreb, que l' on peut lire ce genre de nouvelle, signe d' un métissage particulièrement réussi.

L' affaire s' est déroulée au Pontet, dans le Vaucluse. Des " jeunes gens ", originaires de deux communautés turques et maghrébines fortement représentées dans la ville, s' affrontent. Un jeune comorien tente de s' interposer et meurt poignardé. lire ici

Le maire prévient déjà: " la dispute n'est pas d'origine communautaire ". C' est le vol d' un autoradio qui serait la cause de la rixe. Ouf, on a eu peur, le melting-pot à la française, que le monde entier nous envie, n' est pas en cause.

Et le maire d' ajouter: " On m'a dit que les tensions étaient vives depuis le vol de l'autoradio. Dimanche, le ton est monté: c'est le ramadan, il fait chaud, ils se sont énervés ". Où l' on apprend que le ramadan, puisqu' uniformément pratiqué sur le territoire national ( mais identifié comme une des causes de la rixe ! ),  n' est pas un facteur communautaire.

" Je suis très déçu, on fait beaucoup social " poursuit notre homme, dépité. Comprenez: " Avec tout l' argent qu' on jette à ces bandes de sauvages, ils n' ont même pas la correction de ne pas s' entretuer dans ma ville ". Ce maire est décidément impayable …

Le meilleur est pour la fin: " Je veux du calme dans ma ville "

Présente-toi à Versailles, ducon !

lenonce

Rectification de dernière minute: le jeune homme tué n' est pas comorien mais cap-verdien. Désolé pour l' erreur puisée dans le figaro. Ceci dit, nous n' avons pas, non plus, de frontière commune avec le Cap-Vert …