Une des conséquences, et non des moindres, de la déliquescence de notre classe politique, est de faire apparaître Jean-Luc Mélenchon comme un personnage qui serait, lui, honnête, et pire, sympathique.
J' entends de plus en plus fréquemment autour de moi, et ne venant pas d' ahuris complets, des phrases comme:
– finalement, Mélenchon, au moins il croit à ce qu' il dit
– quel tribun !
– je le pense honnête, moi, ce Mélenchon
et d' autres réflexions de cet acabit.
C' est grave.
D' abord, parceque Mélenchon est un pur produit d' une classe politique professionnelle, et du système dans lequel il grenouille depuis sa jeunesse tout en faisant semblant d' en être le contempteur.
Ensuite, parceque les idées qu' il véhicule sont tout bonnement hallucinantes et d' un autre âge. C' est peut-être pour cela qu' on peut lui trouver une certaine ressemblance avec le psychopathe qui sévit en Corée du Nord:
Alors qu' ils s' en aillent tous, et lui en premier, et qu' il arrête de se brosser les dents avec un balai à chiottes: ça gâte le sourire.
lenonce
« Mélenchon sympathique ». C’est à la fois un oxymore, une antiphrase, un paradoxe !
En attendant que Mélenchon devienne une autonomase…
Antonomase, et non autonomase. Mais vous aurez rectifié bien sûr !
Pour quelqu’un d’aussi imbu de sa personne, autonomase me paraissait pas mal !
J’aurais commis un lapsus calami d’une manière peut-être pas anodine ?