Jouez hautbois, résonnez musettes, Cahuzac ne se présentera pas !
Les socialistes, nous dit-on, sont soulagés. Harlem Désir et Moscovici (qui ne dort plus depuis que Cahuzac est dans la nature), se sont félicités du choix de l’ex-ministre. Comme si on pouvait se réjouir de ce type de décision: « merci, merci, de ne pas nous humilier une nouvelle fois). Mais « je reviendrai », a déjà prévenu l’ancien chevalier blanc du péesse…
Alors, à quoi a bien pu servir cette mascarade du marché, et ce suspense entretenu autour de sa candidature ? Tout simplement à marchander l’énorme enfumage autour de son pognon singapourien. Je m’explique:
Acte 1: (scène de marché, avec de vrais gens en costumes traditionnels, sourire satisfait) je menace de me représenter, et donc de faire éjecter au premier tour la quiche chargée de me remplacer.
Acte 2: (Bercy: des énarques en cravate suent des gouttes, tandis que Moscovici s’ essuie le front) je négocie en sous-main qu’ on me pète pas trop les couilles sur mon évasion fiscale, et j’obtiens gain de cause.
Acte 3: (scènes de liesse populaire, des pétales de rose tombent du ciel, Najat ulule un cantique tandis que Sapin se pogne, le bénard sur les chevilles ) je promets, la main sur le cœur, les yeux dans les yeux, que je paierai l’amende, et donnerai le reste à une association caritative (rires en coulisse).
Acte 4: (scène de marché, avec de vrais gens en costumes traditionnels, sourire béat et larme à l’ œil ) je me représente dans 5 ans, blanc comme un rail de coco, et je suis réélu haut la main.
Sauf que je n’ ai ramené qu’ une infime partie de mon butin, et me suis refait une virginité à moindre frais, avec la bénédiction de mes anciens copains.
» Elle est pas belle, mon histoire ? Avouez que je vous l’ ai bien mis ! «
lenonce
« Jouez hautbois, résonnez musettes ». Lenonce, tu te trompes de date. Ce week-end, le saint Gabian est descendu sur les nonces apostoliques !
Je m’en tiens les pentecôtes de rire !
Tu as mis une photo du Cahuzac autosatisfait : hop je viens de rendre mon petit-déjeuner. Ton scénario est troublant. Sais-tu que l’immonde Cahuzac était « L’invité de JM Aphatie » ce mardi 21 mai à 7h50 sur RTL ? On continue à prendre ce personnage infecte pour un acteur majeur de l’actualité, et central dans les soucis des Français en costumes traditionnels; Les « grands médias » sont pourris; Vive les blogs libres.
Infect est le mot: regarde ici, avant que ça disparaisse:
http://ameli-direct.ameli.fr/professionnels-de-sante/recherche-3/fiche-detaillee-B7c1ljY1NDK1-6b7a4e4528d914b7dcee7be5d1955a1d.html
Cela permettait à cet escroc de cotiser moins …
Le « conventionné secteur 1 » est aussi de toute beauté, pour quelqu’un qui ne travaillait qu’en dépassements !
Merci de fournir un pot de vaseline la prochaine fois que vous postez une réflexion. J’ai MALLLLLL!!!!!!
Cahuzac, sodomite de la Raiepublique !
JéJé, tiens bon la barre, tiens bon le cap.
Toutefois, n’en dis pas trop aux cons, cela pourrait les instruire …
Le profane n’est qu’un con en attente d’être écouté par un plus con-descendant. « Un peu de bruit dans beaucoup d’obscurité » au final.
Te souviens tu Lenonce, de nos échanges à propos de Cioran ?
Certes, ce « drôle » qui dépasse les 90 ans peut avoir un problème de crédibilité …! Il n’y a pas que des inconvénients à être né ; il en existe aussi à vivre trop longtemps !
Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser que le fameux « vivre à propos » de mon inestimable Montaigne a à voir avec cette fulgurance de Cioran :
« Être libre, c’est s’émanciper de la quête d’un destin, c’est renoncer à faire partie des élus et des réprouvés ; être libre, c’est s’exercer à n’être rien. »
Bref, je fais comme tous ces cons de commentateurs : je me sègue sur ton compte-blog … !
Bravissimo pour ta pugnacité prosélyte, épaulé par Géronte, que je bise ici-même. Que Dieu ou tout autre manifestation transcendante fut-elle Madame Olivier, que j’encule en tout bien, tout honneur, et à l’occasion, nous offre un jour le bonheur de boire l’apéro ensemble !
Mauresque for ever ! Fuck ze reste !
Pilier de Mine
Ps 1 : http://www.youtube.com/watch?v=Sgp7zFRcnko
Ps 2 : What’s » our motto » ?
Bon retour, Pilier cher à mon cœur, sur ce blog type « 3 colonnes » où tu seras toujours le bienvenu !
Je me souviens bien sûr … Inestimable Cioran: « Méditez, ne serait-ce qu’une heure, sur l’inexistence du moi et vous vous sentirez un autre homme. »
Quant à l’apéro prochain, c’est comme si c’était fait, avec Géronte en prime …
Les cons voici le temps venu
D’aller prier pour votre salut
PDM est revenu
Lenonce tu peux sortir ton vin
Ce soir nous boirons oh combien
PDM est revenu
Nos amis lecteurs ne nous laissez pas
Ce soir on repart au combat
Maudit PDM puisque te voilà…..
Des commentaires restent en rade sur ce blog ?
Désolé Anan, mais je ne maitrise pas encore le système pour approuver les commentaires …
Ne vous découragez pas !
Donc je persiste, pas de soucis
Qu’est-ce que vous nous dites là, Géronte ! Vite, rentrez vos poules…
LE COQ ET LE RENARD
Sur la branche d’un arbre était en sentinelle
Un vieux Coq adroit et matois.
Frère, dit un Renard adoucissant sa voix,
Nous ne sommes plus en querelle :
Paix générale cette fois.
Je viens te l’annoncer ; descends que je t’embrasse ;
Ne me retarde point, de grâce :
Je dois faire aujourd’hui vingt postes sans manquer.
Les tiens et toi pouvez vaquer,
Sans nulle crainte à vos affaires :
Nous vous y servirons en frères.
Faites-en les feux dès ce soir.
Et cependant, viens recevoir
Le baiser d’amour fraternelle.
Ami, reprit le Coq, je ne pouvais jamais
Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle
Que celle
De cette paix.
Et ce m’est une double joie
De la tenir de toi. Je vois deux Lévriers,
Qui, je m’assure, sont courriers
Que pour ce sujet on envoie.
Ils vont vite, et seront dans un moment à nous.
Je descends : nous pourrons nous entre-baiser tous.
Adieu, dit le Renard, ma traite est longue à faire,
Nous nous réjouirons du succès de l’affaire
Une autre fois. Le Galand aussitôt
Tire ses grègues, gagne au haut,
Mal content de son stratagème ;
Et notre vieux Coq en soi-même
Se mit à rire de sa peur
Car c’est double plaisir de tromper le trompeur.
Belle fable, et peu connue, merci !
Ah relire Lafontaine, avec ces animaux qui nous gouvernent …