Xavier Darcos, ministre de l’ Education Nationale de la France, ce grand pays tourné vers l’ avenir, peut compter sur le soutien indéfectible de ses régions pour la promotion du bilinguisme. Seulement, ce terme n’ a peut-être pas la même signification pour tous les " français ".
Voici une vidéo, trouvée sur Youtube, montrant l’ émoi et la mobilisation de parents, d’ élus et d’ associatifs, qui protestent contre l’ insuffisance de moyens mis en place par le ministère pour l’ enseignement du breton.
Observez cette belle brochette d’ abrutis pénétrés de leur propre importance et du rôle majeur qu’ ils ont à jouer, parler de bilinguisme au sujet de ce qui est, au mieux, un idiome régional. Le barbu, avec sa gestuelle grotesque est très drôle, et ils ont même un rebondi conseiller régional chargé de la " politique linguistique ". La déconnante de l’ être humain est décidément sans limite !
Un seul de ces personnages s’ est-il projeté dans l’ avenir de leurs enfants qui mentionneront avec fierté à la rédaction de leur cv: " breton: lu, écrit, parlé ", ce qui fera pisser de rire le recruteur. A l’ heure où l’ avenir de nos enfants est bien plus à l’ étranger qu’ en France, leur faire apprendre le breton, ou le basque, ou le provençal, ou le corse est un crime.
Ils veulent la création de postes: ils n’ ont qu’ à payer les professeurs eux-mêmes, comme quand on veut faire faire du tennis ou du macramé à nos gamins. C’ est l’ Education Nationale, pas Régionale, merde !
" Ils ont des chapeaux ronds,
Vive la Bretagne,
Et ta langue de con,
Mets-la toi dans l’ oignon ! "
lenonce
PS: un mien ami, de retour de vacances estivales en Bretagne, m’ a dit avoir compris ce que voulait dire BZH:
" Bienvenue en Zone Humide " !
U mondu è fattu à scala: à chi cólla e à chi fala
AFP du 08/10 :
« La chaîne de télévision TV Breizh, filiale de TF1 basée à Lorient, arrête la diffusion de séries ou films doublés en breton et de son journal local pour devenir une « mini-généraliste » classique.
(…)
Ces programmes « n’étaient plus suffisamment générateurs d’audience », a estimé M. Desgrées du Lou. »
Encore un coup du « grand capital anglo-saxon » !