"La grande fatigue de l’existence n’est peut-être en somme que cet énorme mal qu’on se donne pour demeurer vingt ans, quarante ans, davantage, raisonnable, pour ne pas être simplement, profondément soi-même, c’est à dire immonde, atroce, absurde. Cauchemar d’avoir toujours comme un petit idéal universel, surhomme du matin au soir, le sous-homme claudicant qu’on nous a donné."
Louis Ferdinand CELINE (voyage au bout de la nuit)
C’est l’âge aussi qui vient peut-être, le traître, et nous menace du pire. On n’a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie, voilà. Toute la jeunesse est allée mourir déjà au bout du monde dans le silence de vérité. Et où aller dehors, je vous le demande, dès qu’on a plus en soi la somme suffisante de délire ? La vérité, c’est une agonie qui n’en finit pas. La vérité de ce monde c’est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n’ai jamais pu me tuer moi. […] »
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit,
Mais dites-moi, vous m’avez l’air en pleine forme, Géronte et Pilier !
Voilà de quoi bien entamer la journée, dans la joie et la bonne humeur !
Allez, je vais me pendre et je reviens …
lenonce
« Aux âmes bien nées, La valeur n’attend point le nombre des années »
Pierre Corneille
« Il voile son éclat et cependant demeure lumineux ».