A Marseille, on apprécie, en politique, les dynasties familiales. Ainsi Sylvie Andrieux, fille du sénateur Antoine Andrieux, homme-lige de Gaston et saint patron du taxi marseillais (!), est une petite bourgeoise qui a fait son beurre dans les cités du nord de la ville.
Comment ?
En arrosant tous azimuts les électeurs potentiels par le biais d' associations bidons, à un point tel que Michel Vauzelle, président de la Région et qui ignore bien sûr tout, vient de la dessaisir de sa délégation à la politique de la ville. (lire ici) La fraude porte sur un montant qui atteint les 700 000 euros. Son attaché parlementaire, Roland Balalas, est mis en examen.
L' argent servait aux présidents et trésoriers fictifs à des usages personnels, de l' achat de réfrigérateurs à celui de voitures ! (lire ici) Dilapider l' argent de la collectivité pour acheter des voix est un puissant émétique.
Il est intéressant de constater que l' équipe municipale en place, sur la corde raide tant elle aura de mal à conserver la mairie en 2013, ne semble pas vouloir pousser l' avantage. On peut avoir un début d' explication dans le nom du parrain de Sylvie Andrieux, un certain … Jean-Claude Gaudin ! Joli scoop, non ?
lenonce