Patrick BALKANY, maire de Levallois, a été condamné en mai 1996 par la 9e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre à 15 mois de prison avec sursis, 200.000 francs d'amende et deux ans d'inégibilité au motif qu'il avait rémunéré, aux frais du contribuable, entre 1985 et 1995, trois personnes désignées comme "employés municipaux" mais qui ne s'occupaient que de sa résidence principale et secondaire. Son épouse Isabelle, vice présidente du conseil général des hauts de seine, a été condamnée à la même peine d'emprisonnement pour "prise illégale d'intérêt".
Cet homme politique a, de plus, explosé les comptes de sa commune qu'il voulait rendre "aussi attirante que Neuilly" en laissant une ardoise évaluée à 213.000.000 d'euros soit une dette de 30.000 euros par foyer fiscal.
Les contribuables, assez cons pour revoter pour lui, l'ont réélu à la tête de la municipalité en juin 2007, au second tour avec 55,2% des voix. Comme nous sommes en France, ce triste sire a demandé au ministre de l'époque, Thierry BRETON, la remise gracieuse de sa dette…ce qui a été validé par le conseil municipal. Comme on dit à Marseille "qui se gêne devient bossu".
On voit tout de même le genre d'homme (et de femme) politique que nous avons là. Pour clore le chapitre, il faut savoir que le 29 juin 2009, Le Monde se fait l'écho d'un rapport de la chambre régionale des comptes d'Ile de France du 6 avril 2009 qui dresse un bilan sévère de la gestion de BALKANY à Levallois-Perret. On parle d'une "hausse périlleuse de la dette", d'une "explosion des dépenses festives" et d'anomalies dans le contrôle des frais et dans la gestion du parc des voitures de fonction.
Le propos de cette note n'est pas de juger, à nouveau, l'état totalement délétère dans lequel se trouve la politique en France, ni de dire aux contribuables de Levallois "bien fait, connards".
Non, mon propos est de noter le vif soutien que Jean SARKOZY a d'une certaine Isabelle BALKANY. Lisez l'article du POINT dans lequel elle dit " Jean SARKOZY est le meilleur d'entre nous". Venant de qui ça vient, putain, ça fait froid dans le dos !
Géronte