Ce mec est fou…plus personne ne peut l'arrêter. Ce fonctionnaire de l'ANPE a tellement le vent en poupe qu'il est en train de dépasser allègrement les limites du supportable et du légal.
Dès aujourd'hui, des bandes (armées ?) de partisans du LKP (le collectif contre la profitation) vont parcourir l'île pour rencontrer les patrons qui n'ont pas voulu signer l'accord d'augmentation de 200 €. Les "tontons macoutes" du LKP, à la demande de leur leader charismatique, parcourent l'île en faisant pression sur ceux qui ne vont pas dans le sens des exigences de DOMOTA.
La haine se lit sur les visages et notamment sur celui de ce fonctionnaire zélé qui aura certainement une promotion à la fin du conflit. Il y a peu il disait à ses troupes :"si vous voyez des magasins ouverts, allez les voir"…et c'est d'ailleurs ce qui a été fait avec quelques passages à tabac assez sérieux. Un commercant haitien a qui il était demandé de fermer sa boutique a eu le malheur de répondre "j'ai connu les tontons macoutes, ce n'est pas vous qui allez me faire fermer". Résultat, passage à tabac et son entreprise est désormais fermée. Il y a énormément de cas du même tonneau.
Il ne faut pas oublier qu'il y a eu des tirs à balles réelles sur les forces de l'ordre. Il y a même eu un mort…un "brave" syndicaliste CGT qui a pris une balle d'un manifestant armé. Cette bavure a, bien entendu, été attribuée à l'état Français. Afin d'éviter un embrasement, les forces de l'ordre se font très discrètes et les milices du LKP ont les main libres pour imposer leur loi.
Un racisme lamentable (que quelques illuminés baptisent 'réveil identitaire') est en train de se développer dans ce pays perdu. Quelques politiques (TAUBIRA, ROYAL, BESANCENOT, etc…) se démènent pour essayer d'importer le conflit sur le territoire national. Je ne parle même pas des journalistes qui sont, comme d'habitude, d'une partialité affligeante dans leurs propos.
DOMOTA, vedette du moment, est interviewé par le NPA (nouveau parti anticapitaliste). Pour le plaisir, deux morceaux choisis….
Au début du mouvement, vous rappeliez que «le spectre de mai 1967 est perceptible, quand l’Etat français a assassiné plus de 100 Guadeloupéens suite à une grève dans le bâtiment pour, après, accorder 25 % d’augmentation de salaire contre 2,5 réclamés. Toujours le même scénario, ils demandaient aux travailleurs en grève d’être raisonnables, de reprendre le travail». Faut-il craindre ce genre de dérapage?
Peut-être. Mais nous ne sommes pas en 1967. Nous ne nous laisserons pas tuer comme ça.
Que pensez-vous de l’appel à la grève le 5 mars dans l’île de la Réunion, à 13.000 kilomètres des Antilles, dans l'océan Indien, avec des revendications semblables sur la «vie chère»?
C’est une très bonne chose pour notre lutte. Le président français veut absolument éviter un embrasement généralisé. Quand on voit les milliers de Français qui sont descendus dans les rues de France métropolitaine le 29 janvier dernier, on imagine très bien que cela puisse arriver. Le gouvernement a peur de la contagion mais si, quand il s’agit d’aider les travailleurs, les dirigeants se cachent, je suis certain qu’elle finira par gagner la France et même l’Europe.
Notre république est bien malade pour supporter cela.
Géronte d'Allauch