Petit à petit, sans que les faiseurs d'actualité ne s'en offusquent plus que cela, une violence incroyable s'installe dans nos cités. Il est déplorable de constater que tout ce qui est prompt à descendre dans la rue ne se mobilise absolument pas pour dénoncer cette inquiétante dérive. Déjà, la folie qui s'était emparée de nos îles n'avait soulevé que peu de commentaires et de réactions de la part de la France bien pensante. Mais le risque d'être traité de "réac sécuritaire" étant réel, le silence est de rigueur.
Jusqu'à quand allons nous tolérer que des bandes de crapuleux tirent à balles réelles sur nos forces de l'ordre ? De véritables embuscades sont mises en place comme cela vient de se passer aux Mureaux. Je cite le FIGARO :
" Dès 20 heures, des habitants des cités des Musiciens et de la Vigne blanche, dans les Yvelines, signalent aux secours une coupure de courant simultanée dans chacun de leur quartier. «Cette interruption de l'électricité était a priori sans raison déterminée, décrypte-t-on à la sécurité publique. Nous pensons qu'elle était préparatoire à des actions violentes.»
Dans la foulée, des automobilistes avertissent police secours que des bandes d'inconnus souvent mineurs se forment en divers endroits. Des brigades anticriminalité (BAC), des compagnies d'intervention et des CRS convergent vers le périmètre. «D'emblée, les rassemblements ont été hostiles», note un fonctionnaire. Intervenant sur un incendie de voiture, plusieurs membres des forces de l'ordre essuient une volée de pierres lancées et se dégagent en ripostant avec des grenades lacrymogènes. La tension est à son paroxysme vers 21 h 15, lors de la dispersion d'une trentaine d'émeutiers. «En retrait, un tireur armé d'un fusil de chasse a ouvert le feu à plusieurs reprises, droit sur nos effectifs», explique un commissaire."
Et il y a de plus en plus de cas comme celui-ci. Un commissariat de l'Essonne (Montgeron) a également été attaqué, dans la nuit, à l'arme de chasse.
Le plus inquiétant, dans cette affaire, est que, petit à petit, nous nous habituons à cette effrayante dérive. Jusqu'à quand ?
Géronte d'Allauch