La saga des régimes spéciaux de retraites (3)

3) RATP

L’important
déficit de ce régime s’explique par l’âge précoce de départ à la retraite. Il
ne cesse de se creuser suite notamment à une vague de
recrutements dans les années 1980 (tiens, pourquoi les années 80 ?) qui va se traduire, très prochainement, par une vague de départs à la retraite qui va plomber un peu
plus les comptes de la RATP.

La
contribution de l’état (et donc du contribuable) va plus que tripler
d’ici 2040. Aujourd’hui elle est de 400 millions d’euros et, si les agents
n’acceptent pas la révision à la baisse de leurs droits, elle passera à….1, 4
milliards d’euros.

La
RATP, dans l’optique de l’adossement de son régime, aurait dû verser une soulte
de 700 millions d’euros à la CNAV. N’ayant pas les moyens, c’est l’état (et
donc le contribuable) qui va s’en charger.

Le
comble du cynisme étatique est ceci : Les cotisations des agents ont été
augmentées (les pauvres) mais ces augmentations ont été compensées par des
augmentations de salaires supportées par….le contribuable puisque c’est
l’Etat qui a acquitté ce surcoût de 96 millions d’euros.

Tout
cela est un véritable scandale surtout si l’on rapproche les efforts du contribuable
des grèves incessantes que les agents de cet organisme font supporter chaque
année à leurs clients bailleurs de fonds.

Si
vous avez regardé le débat PORCINET/FILLON, vous aurez compris que, si la
gauche revient aux affaires, il sera hors de question de revenir sur ce que PORCINET
appelle des « avantages sociaux acquis »….et vous aurez également compris pourquoi la gauche ne voit pas d’un bon oeil la poursuite de la politique de réduction d’impôt.

Afin
de vous faire prendre conscience de l’importance de votre vote, je
vous amènerai la prochaine fois dans les coulisses de LA POSTE…

Géronte d’Allauch